Quand un professeur refuse de vous lâcher pour cause de magie [Pv Cerry]

Je m'étais réfugiée dans ma chambre. J'avais besoin de se groupe d'anciens fantômes. Il fallait que je les appelle. J'appelais Chris, en accord avec ce que je lui avait promis, mais il ne répondis pas. Je lui envoyais alors un texto : " Je vais appeler ce fameux groupe de fantômes, j'ai besoin de leur aide, et je ne peux pas attendre. Je t'aime ". J'envoyais, puis lu la formule. Deux possibilités: mourir, ou utiliser mon corps astrale. Mourir... je savais comment, mais c'était trop risquer, et Chris ne me le pardonnerai surement pas. En plus, je n'aurai que 4 minutes, c'était trop peu. Utiliser mon corps astral... je n'étais pas Eli et je ne savais pas comment faire. Se serai sans doute trop simple si je pouvais le faire. Je décidais d'utiliser des bougies violettes, en espérant que cela m'aiderai, même si je n'avais pas d'affinité avec.

-Toi qui vécut hier,
Je t’appelle d’esprit à esprit,
Reviens de l’ombre ou de la lumière
Et manifeste-toi ici.

Un vent se leva puis je récitais une autre formule:

-Etre suprême de créativité
Je sens ta présence, soit notre invité
Que ta lumière qui caresse nos visages
Nous ouvre les yeux sur ton passage

Je sursautais en voyant plusieurs personnes apparaitre.

La vampire tourna la tête et vit Tony s'engager dans un autre couloir. Elle accéléra le pas pour ne pas la perdre de vue trop longtemps et perdre sa trace. Un peu plus tard l'élève entra dans le couloir des dortoirs puis dans ce qui devait être sa chambre. La professeur de sortilèges et enchantements avait marché de façon à ce que ses talons ne raisonnent pas dans tous le couloir.
Cerridwyn s'approcha donc a pas de loup vers la chambre et regarda par la serrure, aucun sortilège n'existent pour regarder à travers les murs malheureusement. Elle l'a vit écrire un sms avec son portable, puis faire un cercle à l'aide de bougies violette. La professeur regarda autour d'elle pour voir s'il n'y a avait personne et c'était pour l'instant le cas. Le silence régnait dans le couloir et elle entendit Tony psaumer quelques mots. Elle mit de nouveau son oeil sur la cerrure et elle vit des silhouette apparaître.
Les fantômes étaient sans doute le domaine qu'elle connaissait le moins. Un vent était apparu dans la piéce pendant un instant et elle fronça légérement les sourcils. Elle resta là devant la porte en regardant et écoutant ce qu'il se passait. Elle n'allait pas intervenir maintenant.

Ils apparurent donc devant moi. J'étais... un peu intimidée, je l'avoue, mais il n'étaient guère différents des fantômes habituels si nous voulions être réaliste. Ils étaient plus ou moins vieux, et je ne parle pas uniquement de l'âge, mais leurs vêtements aussi, étaient pour 3 d'entre eux d'une autre époque.

-Que désirez vous ?

-J'ai besoin de votre aide. Je dois comprendre.

-Comprendre quoi ?

-Pourquoi moi ? Pourquoi les fantômes viennent vers moi plus que vers Mathys ? Pourquoi est-ce que c'est moi que Hunter a choisi pour me sortir de mon corps ?

-Vous n'aimez pas ce que vous faîtes ?

Il me répondait par une autre question. Très pratique...

-Bien sûr que si. J'aime aider ceux qui ont besoin de moi, ce n'est pas la question. Seulement je l'ai pas le don de vous voir, alors que Mathys si. Et je ne sais pas forcément m'y prendre avec ces âmes en peine, pour Mathys, cela devrait être instinctif.

-C'est justement là le problème, ça ne l'est pas pour lui. Vous vous êtes proposer de l'aider, et c'est devenu votre travaille au même titre que le sien.

Je remarquais que jusqu'à maintenant, seul un vieille homme avait parler, et non les autres.

Toujours personne dans les couloirs, Cerridwyn continuait de regarder et d'écouter un maximum ce qu'il se passait dans la chambre de l'étudiante. Les premiers échangent étaient plutôt curieux, puis tout s'éclaircit un peu mieux.
La vampire avait eut raison, Tony trainait dans quelques petites histoires foireuse. Surtout avec cette magnifique question : "Pourquoi est-ce que c'est moi que Hunter a choisi pour me sortir de mon corps ?" Les mots résonnèrent dans sa tête, elle ne savait pas exactement ce que cela voulait dire. Mais après une analyse rapide de la phrase, cela ne pouvait rien être de très rassurant.
Avec la dernière chose que dit l'un des fantômes présent (elle ne voyait qui), ses hypothèses se validèrent. La professeur de sortilèges et enchantements c'était déjà dit qu'un jour, à force d'aider n'importe qui elle tomberait sur des problèmes. Et voila qu'elle en trouvait. Parce qu'elle avait aider un ... ami à priori, elle se devait de l'aider plus qu'elle ne le pensait. C'était devenu son travail.
Bien que tentant, Cerridwyn n'ouvrit pas la porte, elle attendait d'en savoir plus au sujet de la demoiselle au fantôme.
Tout en espérant que personne ne la remarque.

-Mais puisque je n'ai pas le don de vous voir à quoi cela sert-il ?

-C'est ce pour quoi vous êtes destinée à faire. Ecoutez, cessez de vouloir comprendre. Hunter a besoin de vous. Vous devez le faire passé le l'autre côté parce qu'il est mal entouré.

Je hochais la tête. C'est ce que j'avais cru comprendre en effet.

-Sinon il n'aurai jamais pu me tirer de mon corps c'est cela ?

-Exactement. Ses intentions ne sont pas mauvaises, mais ses actes le sont sans qu'il le sache.

-J'en est conscience. Seulement je doute qu'il m'écoute. Il croit qu'il va pouvoir rester auprès de sa mère et vivre comme un petit garçon normal alors que ce n'est pas le cas. Comment réussir à convaincre un enfant que le mieux pour lui est de s'éloigner de sa mère ? Personne ne voudrait ça !

-Alors il faut qu'elle le lui dise.

-Vous voyez vraiment une mère dire à son enfant d'aller loin d'elle et de l'attendre ? Et puis elle le voit, elle ne fait pas que ressentir sa présence, ce serait plus douloureux encore pour elle. Elle refusera.

-Elle n'a pas le choix. Son fils est décédé et elle doit faire le deuil. Il est destiné à devenir un Rayonnant, comme tous les enfants qui ont perdu la vie et si vous ne faîtes rien, vous et moi savons qu'il deviendra une Ombre à combattre. Est-ce ce que vous désirez ?

-Je sais tout ça, et non, je ne le veux pas, bien évidemment.

-Vous en avez les moyens. Ayez confiance en vous.

Facile a dire " ayez confiance en vous " . Je n'avais jamais totalement confiance en moi, je faisais pire que mieux en voulant aider.

-Non... ça je ne peux pas.

-Vous y parviendrez.

Ils partirent. Je me laissait aller sur mon lit. Comment aider ce petit garçon ? Comment le convaincre que la Lumière était une bonne chose aussi pour lui ? Je décidait de tenter le tout pour le tout et récitais de nouveau la formule destiner à voir l'invisible.

-Hunter ? Où que tu sois, vient, il faut qu'on se parle.

Il ne tarda pas.

Cerridwyn venait d'en apprendre d'avantage sur ce qui se passait, et pourquoi Tony avait demandé à ses esprits de venir la voir.
Une histoire d'un esprit de petit garçon qui devait quitter sa douce maman pour ne pas devenir une ombre démoniaque qu'il fallait combattre en ayant mal au coeur. On se serait cru dans un livre ou un film, une histoire bien trop cliché pour la professeur de sortilège et enchantement. Hélas elle ne pouvait pas laisser Tony régler ses affaires toutes seule. Après tout elle était jeune, même si ces esprits avaient confiance en elle. En plus de cela elle n'allait pas se concentrer assez sur ses études et ça n'irait pas, elle devait devenir forte pour pouvoir passer devant le jugement de Nyx. Cerridwyn ne pensait pas cela parce que c'était Tony, mais elle voulait juste une égalité entre tous les élèves, ce ne serait pas juste pour cette élève si elle avait quelques différences.
La vampire allait rentrer dans la pièce une fois que les autres esprits étaient partis mais elle se mit a invoqué quelqu'un d'autre : Le gosse.

- Hunter ? Où que tu sois, viens, il faut qu'on se parle.

C'est alors que le gamin apparu. A travers le trou de la serrure, Cerridwyn ne pouvait pas le voir correctement mais elle devina a peu prés a quoi il ressemblait.
La professeur regarda à nouveau dans le couloir pour voir si personne ne venait. Il ne faudrait pas la trouver là entrain d'espionner la chambre n°.... -Elle regarda le numéro de la chambre- n°4.
Elle commençait aussi a avoir un peu mal au dos, pencher pour regarder ou écouter à la porte, elle, qui avait l'habitude de toujours se tenir bien droite.


[Woa quelle attente !
Au départ je n'avais pas d'inspiration alors j'attendais d'en avoir pour répondre. Après j'ai oublié.
Erreur réparée =) Désolée de l'attente.]

Hj : T'inquiète, c'est pas grave =)

Je vis alors le garçon apparaitre, la formule marchait plutôt bien, c'était une bonne chose. Mais avant que j'ai pu dire ou faire quelque chose, je me sentis plus.. légère ? Comme si plus rien ne me retenait vraiment. En regardant autour de moi je vis que mon corps s'était effondré à terre, Hunter avait recommencé... Très bien, nous aurions une conversation de fantôme à... fantôme plutôt que de fantôme à vivant...

-Hunter... il faudrait qu'on parle toi et moi. Sur ce que tu fais, et sur... ce que tu devrais faire.

Il me regardait avec un air de chien battu, ne comprenant pas ce qu'il avait fait de mal. Comment aurait-il pu savoir, ce n'était qu'un enfant après tout...

-Qu'est-ce que j'ai fais de mal ?

-Tu as fait quelques... erreurs qu'il vaudrait mieux que tu ne reproduises pas. Ca... je désignais mon corps à terre par exemple, est une chose à ne pas faire. Déjà parce que c'est dangereux, et que à long terme, ou fait trop souvent, la personne que tu fais sortir de son corps peut finir par réellement mourir.

Je parlais d'un ton doux, ne voulant pas le brusquer, ou lui faire peur.

-Mais... mais tu ne peux pas me voir sinon...

-Aujourd'hui je le peux, grâce à une formule. Mais tu as raison, habituellement, cela m'est impossible, mais ce n'est si grave.

-Je me sens seul...

-Il y a un endroit où tu ne te sentiras plus seul tu sais...

La lueur d'espoir que je vis dans les yeux de l'enfant me chamboula. Il était mal, ça se voyait.

Cerridwyn vit le corps de Tony s'écrouler sur son lit, elle se retint d'entrée pour le moment et attendit d'en savoir plus sur ce que faisait Tony.
C'était une fille du genre à vouloir aider tout le monde et à se mettre dans le pétrin pour les aider jusqu'au bout. Comme elle l'avait signalé au fantôme, s'il continuait ainsi alors ils pourraient tuer des gens sans le vouloir, ça n'allait pas arranger les problèmes de ce gosse à soucis.
Tony était toujours à l'état de fantôme et Cerridwyn ne pouvait pas la laisser plus que ça en dehors de son enveloppe corporelle. Plus elle restait ainsi, plus son âme s’affaiblirait.
Contre toute attente, et se fichant complétement de faire fuir le fantôme ou non elle rentra dans la chambre sans même avoir frappé auparavant. Tout de suite après être rentrée elle ferma la porte et s'appuya dessus regardant les deux fantômes qui avaient sursauté, surpris.
Répondant à la dernière phrase de Tony, la vampire soupira :

"- Et il y a un endroit où vous devez retourner pour ne pas finir désespéré comme lui."

Bien sur elle s'était adressée à Tony. Elle se fichait de savoir la réaction de la jeune fille si la professeur avait foiré ses plans. Après tout Cerridwyn était responsable des élèves de la maison de la nuit comme tous les autres professeurs. Si il lui arrivait quelque chose alors qu'elle avait été présente, c'était impardonnable.
Elle avait bien fait de la suivre.