Parents Night & Revelations [PV Tous]

Aujourd'hui comme parfois, nous recevions les parents de nos élèves, des parents qui avaient pour la plupart dépassé leur frayeur ou leur préjugés sur les Vampires quand leur enfants avaient été marqué. Bien sur, ce n'était pas le cas pour tout le monde, c'était une Nuit de joie, de retrouvailles, de discussions aussi. Pour la plupart des novices, c'était l'occasion de revoir leur parents, de prendre des nouvelles, d'être rassuré et de passer un semblant de temps en famille. Malgré tout, il y avait toujours des novices dont les parents ne pouvaient pas venir ou ne viendraient jamais, pourtant ceux-ci n'étaient pas mis à l'écart. Généralement ils restaient avec leur camarades et leurs parents et cela se passait relativement bien, permettant de créer des liens ou d'enfin rencontrer les personnes dont vous aviez entendu parler...

Aujourd'hui donc, j'inspectais les derniers détails avant la grande heure. Un buffet avait été dréssé, autant pour les élèves que pour leur parents: Toasts, verines, petits sandwichts, boissons, tel un apéritif géant. Le tout bien entendu très décoré, dans une présentation parfaite et coloré. Un régal pour les yeux que les bouches ne tarderaient pas à goûter. Il refectoire était d'une propreté étincelante, une grande partie des tables avaient été repoussé ou utilisé pour le buffet. Les parents préférants souvent rester debout. Il y avait bien sur quelques fauteuils moelleux, des chaises et des petites tables rondes. On trouvés aussi de nombreux portes-manteaux pour les personnes désirants ne pas trop s'encombrer.
La Statue de Nyx avait été placé derrière le buffet, je n'aimais pas trop le fait de l'avoir bougé mais une année une femme avait failli la renverser... C'était donc plus prudent...
On trouvé enfin, une petite estrade au bout, sans micro. Tout était près, les professeurs arrivèrent un à un, parmi eux, Cerridwyn, toujours aussi expressive, Pierre pour qui c'était la dernière journée ici ou encore Kristopher, le nouveau venu. La Nuit été couché depuis deux heures, les élèves descendirent dans le refectoire, trépignant, regroupés en bande tous plus ou moins bien habillé.

Enfin, vinrent les parents, rejoingant leurs enfants, ou leurs proches, des soupirs de soulagement, de joie, des sourires, quelques larmes de bonheur, des bonjour, des accolades, des remerciements... Je pris place sur l'estrade et frappé une fois des mains. Cela suffisait généralement pour attirer l'attention, comme aujourd'hui:

"Bonsoirs à tous ! Mesdames et Messieurs, parents, nous vous remercions de venir en cette heure pour la Nuit des Parents. Nous savons que c'est une heure plus ou moins surprenante pour vous, mais comme vous le savez, nous fonctionnons ainsi, c'est pourquoi nous vos remercions amplement d'être présent ce soir.
Comme vos enfants vous ont surements expliqué, notre Maison se remet doucement d'une horrible histoire et tout a été fait pour garantir la sécurité de vos enfants ou de vos personnes. Nous tachons bien sur d'éclaircir ce mystère et ne manquerons pas de vous tenir au courant. Néanmoins, je tiens à vous assurer que tout va bien... D'ailleurs, cette Nuit est une soirée de joie, de retrouvailles pour tous, nous vous souhaîtons donc une agréable soirée. Merci encore !"

C'était un discours banal, pas vraiment rassurant mais c'était concis, je ne voulais pas trop apesantir les retrouvailles. Avec un grand sourire, je me mélais aux gens laissant le brouhaha ambiant de ce genre de soirée reprendre le dessus...

Groupe: Maé, Lyna, Naomi, Birdy

Pour beaucoup, la Nuit des Parents était un moment vraiment important. Revoir sa famille évidemment, mais aussi s’apercevoir parfois qu’on ne coute pas assez aux yeux de ses parents pour qu’ils fassent le déplacement, c’était toujours riche en émotions diverses.

Pour moi, c’était un peu différents… Mes parents on très bien prit ma transformation. A l’heure où certains rejeter leurs enfants, les miens avaient préféré me rassurer et j’avais toujours de très bons contacts avec eux. En plus, j’habitais, étant humaine dans une petite ville à dix minutes du centre de Blois. Le trajet bien calculé, je pouvais passer un après-midi ou une soirée chez eux sans soucis… Et je ne m’en priver pas pour le faire.
Aujourd’hui, je savais qu’ils seraient là. La question serait plutôt ‘’Es que mes sœurs seront là ?’’ Je ne pensais pas : Emie, la benjamine n’avait que quelques mois. Et Olga, son ainée, la garderai surement. Je n’étais allé voir la petite qu’une fois mais je comptais bien fêter son premier anniversaire en famille !

Les filles et moi étions arrivées dans les premières. J’ai vaguement l’espoir que le salle ne sois pas encore installée et que je les aide un peu mais tout était déjà parfait… Quand je dis les filles, je parle de Lyna, Naomi et Birdy, sa nouvelle camarade de chambre. C’était une fille vraiment charmante et j’étais ravie qu’elle soit avec nous. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de penser à Nayel en la voyant. Pas seulement parce qu’elle inspirait l’Air à plein nez…

J’aperçu mes parents à l’entrée. J’hésitais à les rejoindre tous de suite : la famille de mes amis n’était pas encore arrivée… Nao’ verrait son frère et sa grand-mére ; Birdy, ses parents qui ne vivaient pas très loin ; et Lyna sa mère, me semble-t-il…
Ma mère compris mon hésitation. D’un sourire, elle me fit comprendre qu’ils pouvaient attendre un peu. Elle prit la main de mon père, lui glissât un mot à l’oreille et vient avec lui jusqu'au buffet… les filles ne semblaient pas s’être aperçut de mon manège. C’était peut-être ridicule, mais je ne voulais trop leur montrer que j’avais beaucoup de chance immérité.

Quelques minutes plus tard, toutes les familles étaient là. Je glissais avec un sourire, aux filles :
- On se rejoint ici après le discours…

Sur ce, je partis retrouvé mes parents… Des embrassades… Des mots… Des potins… tout allait bien !
Loshad claqua des mains et fis son discours de bienvenu !
- Venez, je vais vous présenter mes amies !
Ils n’étaient pas bêtes, ils savaient que Nayel ne serait pas là et que j’en souffrais. Mais j’arrivais à passer à autre chose…
Birdy, Nao’ et Lyna étaient là :
- Bon bien je vous présente Lyna, ma camarade de chambre et deuxième année ; et Naomi et Birdy, deuxième et troisième année ! Les filles, bah… Mes parents !

Groupe : Maé, Lyna, Naomi, Birdy

Je descendis les marches en direction du réfectoire, un large sourire barrant mes lèvres. Certes, mes parents ne seraient pas présents, mais mon frère, lui, serait là! Et je pourrais revoir la mère de Lyna ainsi que la famille de Maé, dont la bonne humeur était contagieuse! De plus, Birdy, ma nouvelle camarade de chambre, avait promis de me présenter à ses parents! Bref, seule ou pas, dans ce genre de soirée, les bavardages allaient bon train, et on ne risquait pas de s'ennuyer!
Dès mon arrivée en bas, je fus comme d'habitude surprise par toute l'organisation qui avait été mise en place: un buffet digne d'un mariage dressé le long des murs, des tables et des fauteuils confortables au milieu de la salle habilement décorée... Il n'y avait plus grand chose à faire pour aider! Les professeurs étaient déjà là, s'affairant à accueillir les parents déjà présents, et je cherchais des yeux mes amies. Elles m'adressèrent un signe de la main joyeux et je les rejoignis. Nous croisâmes quelques novices que l'on connaissait, échangeâmes des banalités, mais nous étions tous concentrés sur la porte d'entrée...
Les parents de Maé ne tardèrent pas à arriver, mais celle-ci, indécise, hésitait à se diriger vers eux. Je lui glissais discrètement: Tu peux y aller si tu veux, on te rejoindra après... Mais elle ne sembla pas m'entendre. Ça, c'était Maé tout craché: se souciant d'abord du bien-être de ses amies avant même de penser au sien! Ce fut ses parents qui prirent la décision de s'éloigner un moment, le temps que tout le monde ai retrouvé sa famille... Soudain, une voix m'interpella à une dizaine de mètres:

- Eh! Nao'!

Je n'eus pas besoin de me retourner pour savoir de qui provenait cette voix. Juste le temps d’adresser un regard amical à mes amies, et je sautais dans les bras d’Elian, mon frère ! Il me fit tourner plusieurs fois autour de lui en riant avant de me poser par terre et de m’embrasser frénétiquement sur les deux joues. Du coin de l’œil, je vis Lyna qui parlait avec sa mère, et Maé qui s’éclipsait vers ses parents. Birdy n’allait surement pas tarder à arriver…
Elian me passa le bras autour du cou, et nous nous dirigeâmes vers l’estrade où Loshad commença son discours. Il me jeta un coup d’œil inquiet lorsque la grande prêtresse fit allusion aux meurtres. Je lui en avais parlé bien sûr, mais il n’était pas tranquille… J’entrepris de changer de sujet :

- Je t’ai dit que Miel venait d’avoir ses chatons ?

Nous échangeâmes les dernières nouvelles, en ponctuant nos échanges par des regards et des sourires complices. De petits groupes se formaient tout doucement… Nous rejoignîmes Lyna, Maé et Birdy (qui était arrivée), toutes accompagnées de leur famille. Maé entreprit de faire les présentations :

- Bon bien je vous présente Lyna, ma camarade de chambre et deuxième année ; et Naomi et Birdy, deuxième et troisième année ! Les filles, bah… Mes parents !

Je connaissais déjà les parents de Maé pour les avoir vus lors des dernières Nuits des Parents, mais on ne me les avait jamais présentés en bonnes et dues formes. Je leur adressais un grand sourire ainsi qu’un signe de tête aimable. Contre toute attente, Elian et le père de Maé se serrèrent chaleureusement la main. Se connaissaient-ils ? Je lui poserais la question plus tard…
En attendant, je lançais un coup d’œil amical à Birdy : elle était nouvelle ici, et nous ne connaissions pas encore ses parents…

Groupe : Maé, Lyna, Naomi, Birdy

Maé, Naomi et Moi étions descendu ensemble, nous étions les premières mais comme à chaque fois tout était ilmpécablement préparé comme si une armée de décorateur, de nettoyeur et de traiteur avaient travaillé non stop toute la journée. Bref, quand nous arrivâmes la salle était parfaitement prête, il n'y avait plus rien a faire, plus d'aide à apporter, comme à chaque fois. Nous étions descendu encore plus tôt que la dernière fois mais cette fois encore tout avait était réglé.

Les professeurs étaient là aussi, tous dispercés plus ou moins loin de l'entrée. Les parents commencèrent à affluer et avec eux, enfants, soeurs, frères et familles. La famille de Maé fut la première à arriver. Naomi et moi remarquâmes le tiraillement de celle-ci lorsqu'elle vit ses parents. C'était toujours un peu comme ça pour tout le monde: laisser tomber vos amis pour rejoindre vos parents ou attendre qu'elles aussi aient trouvé leur famille.
Plusieurs novices rejoignirent leur parents, parfois ceux-ci étaient seuls, un seul parent était venu, ou bien les deux, parfois même toute la famille et puis il y avait ceux qui attendaient encore leur parents encore absent, ou en retard ou qui ne viendraient malheureusement pas.

Cela arrivait, des novices à peine marqués qui attendaient des parents qui ne viendraient pas, qui ne viendraient jamais. Voilà pourquoi les professeurs étaient, voilà pourquoi les gens ici devenaient un peu comme une deuxième famille pour certains. Maé rejoignit son prère et sa mère et peu après, le frère de Naomi vint l'interpellait. Ma mère arriva quelques secondes après que mes amies se furent éloignés. Elle n'avait pas changé mis à part les pates d'oies qui commencaient à se former sur son visage. J'oubliais souvent que contrairement aux Vampires, les humains prenaient de l'âge normalement. Ma mère m'étraignit avec tendresse. Elle n'habitait pas si loin de Blois, Tours n'était pas si loin n'est-ce pas. Pourtant, je la voyais que rarement. Elle me laissais beaucoup d'autonomie et son travail lui prenait beaucoup de temps. Heureusement je pouvais l'appelais autant que je le voulais. Elle me demanda si tout allais bien, nous échangeâmes les banalités habituelles en prenant soin d'éviter les sujets facheux tels que Pierre ou ceux plus triste comme la mort de Nayel...

Loshad ouvrit la Nuit des Parents avec un discours mentionnant malheureusement les derniers événements. Beaucoup de parents se crispèrent, se regardèrent avec inquiétude. Ma mère, elle, sera les dents et je lui offris un regard détendu en lui serant la main. Il n'y avait rien à craindre n'est-ce pas ?!
Le discours finit j'invitais ma mère à rejoindre les filles est leurs parents, ma mère connaissait plus ou mons de vue les parents de mes amies mais nous n'avions pas encore eut l'occasion de faire des présentations convenables:

- Bon bien je vous présente Lyna, ma camarade de chambre et deuxième année ; et Naomi et Birdy, deuxième et troisième année ! Les filles, bah… Mes parents !

Je souris poliment en hochant la tête et puis tout le monde échangea des poignets de mains. D'abord, Elian, le frère de Naomi puis ma mère et enfin moi et Naomi. Puisque Maé m'avait présenté en premier, je jugeais que c'était un peu à mon tour:

-Eh bien... ma mère ! Dis-je avec un petit rire puisque mon intervention ne servait à rien.
Pour Naomi, c'était plus ou moins la même chose puisque que son frère n'était pas vraiment un inconnu et donc les présentations ne servaient plus à grand chose tout le monde se tourna vers Birdy qui nous avait rejoins en compagnie de ses parents...

Groupe : Maé, Lyna, Naomi, Birdy

Ce genre d'événement Birdy n'y était pas très habitué, les nuit des parent qui avait eu lieu a Londres elle n'y avait pas participé, en effet le billet d'avion était beaucoup trop chère pour sa famille. Cela faisait donc un peu plus de deux ans qu’elle ne les avait pas vu: donc cette fois elle n'aller pas rater l'occasion!

Un peu plus tôt dans la soirée elle avait reçu un paquet avec comme petit mots sur la carte:

"Mets ça, de toutes façon tu n'a pas le choix..."

Une boite venant de sa sœur bien sur, qui d'autre aurait pu l'obliger a porter une robe? Car elle aurait bien pu y aller en pyjama pour son père un simple sourire l'habille et pour sa mère qui va passer le plus claire de la soirée à la serrer comme un citron dans ses bras elle ne ferra même pas attention a sa tenu!

Nao', Lyna et Maé étant partie un peu plutôt lui avaient proposé de les rejoindre elle avait accepté. N'y tenant plus elle s'empressa d'enfiler cette petite robe noir et violette se coiffa a la va vite tout en enfilant les premières chaussures qui lui vinrent et se précipita ainsi dans l’escalier les dévalant deux marches par deux marches et bousculant même au passage un couple de novice en train de faire je ne sais quoi...
Arriver en bas la première chose qu'elle remarqua c'est l'efficacité que l'équipe de préparation avait eu pour transformer le réfectoire en un véritable palais!
Elle vis alors Maé et les filles s'approchant de leur petit groupe elle eu à peine le temps de l'entendre dire de se rejoindre à tels endroit après le discours, qu'elle fut happé par une tignasse rousse.

"- Erika tu m'étouffe avec ta chevelure..."

Une fois sa sœur dégager la jeune novice fut pris d'un choc émotionnel si bien qu'elle ne pu s'empêcher de fondre en larmes devant ses parents. Xavier et Alice étaient là devant elle charger de milles et un paquet (surement que sa sœur leurs avait obligé d'acheter!). Ne pouvant les prendre dans ses bras un simple regard suffi a résumer la situation...

Le discours touchant a sa fin Birdy tira ses parents vers Nao', Lyna et Maé en effet elle avait promis a sa camarde de chambre de lui présenter sa famille!

Quand elle arriva parmi le groupe Maé se précipita pour présenter sa famille ce qui était intriguant c'est qu'il avait tous un côté apaisant comme Maé.

- Bon bien je vous présente Lyna, ma camarade de chambre et deuxième année ; et Naomi et Birdy, deuxième et troisième année ! Les filles, bah… Mes parents !

Elle salua chaleureusement la Famille de Maé et leur fit un magnifique sourire sincère, voir du monde lui faisait le plus grand bien et tout cette amours donner tellement d'onde positive que cela masquer presque le reste!

Nao' lui lança alors un clin d'œil qu'elle lui rendit. Elle avait hâte de lui présenter sa famille, car même si elle la connaissait depuis peu elle était déjà certaines d'une chose: se sera une très bonne amie.

Tandis que Birdy sentais sa sœur trépigner a l'idée de lui offrir tout ses paquet Lyna présenta à son tour sa mère. Rien qu'aux premiers regards Birdy la qualifia tout de suite comme étant une femme impressionnante, même si physiquement Lyna et sa mère avait quelques point différent elles avaient toutes deux une sagesse communes qui émaner d'elle.

Toute sourire, elle sentie que s'était a son tour quand tout leur petit groupe se retourna vers elle, n'en pouvant plus elle se lança dans les présentations pleine d'enthousiasme:

"- Alors, a mon tour les filles voici mes parents Alice et Xavier, et ma sœur Erika!"

Elle marqua une courte posse et se tourna légèrement vers sa famille:

"Voici Naomi ma camarade de chambre qui n'a rien de la folle furieuse souveraine du rose bonbon sur qui j'avais peur de tomber, et Lyna et Maé se sont les premières qui m'on accueilli quand je suis arriver ici: et pour dire je suis contente qu'elle soit tomber sur moi par hasard!"

Toujours aussi souriante Birdy lança:

"-Je ne sais pas vous mais toutes ses émotions mon donner soif!"

AMBER-DEMONA

La nuit des parents. Un évènement très important, pour moi en tout cas. Voilà bien longtemps que je n’avais pas vu mes parents, (si on oublier les soirées webcam) bien longtemps que je ne les avais pas serré dans mes bras. Mon frère me manquait lui aussi. J’avais hâte de tous les voir.

Je m’étais habillé rapidement, d’un jean et d’un vieux tee-shirt de rock sombre sur lequel avait été brodé mon signe. Je ne pris même pas la peine de me maquiller et enfila à une vitesse folle mes converses.

-Allez Démona !! Dépêche-toi, ils nous attendent ! Je suis sûre qu’ils sont déjà là !

Je remettais un peu d’ordre dans ma crinière brune sans pour autant me regarder dans la glace. Même si mon humeur était tombée à zéro ces derniers temps, l’arrivée de ma famille m’excitait à un point inimaginable. J’avais tant à leur raconter ! Lorsque
Démona passa la porte, je l’observais, ralentie par quelque souvenir. Je pensais toujours trop, je me plongeais toujours trop dans le passé. C’était ce qu’il y avait de plus douloureux : s’enfoncer dans le passé…

Il y avait beaucoup de choses à laquelle je devais penser mais je me secouais la tête en fronçant les sourcils. Seule Démona connaissait mes inquiétudes…Pourquoi ? Parce qu’elle avait les mêmes, tout simplement. Je lui fis un regard entendu. Même si j’avais pris soin d’elle avant ça, la jeune fille avait repris sa place de protectrice, ou en tout cas la place d’une véritable amie. Elle était plus âgée que moi et c’était surement grâce à ça… Quoi qu’il arrive, on restait complémentaires.

Je pris la main de mon amie, j’ignorais pourquoi d’ailleurs. J’avais besoin de la sentir à mes côtés, seule je n’arrivais pas à sourire. Nous descendîmes jusqu’au réfectoire et découvrîmes avec surprise le monde qui occupait déjà la salle. Je passais des regards furtifs dans tous les recoins et tentais de me convaincre qu’ils ne viendraient pas pour éviter une quelconque déception. Mais au bout de quelques secondes, j’aperçus déjà la tête de mon frère sortir du lot : il était si grand !

Un sourire immense se dessina sur mes lèvres tandis que j’entraînai avec moi Démona dans ma course. Si je lâchais sa main, ce fut pour sauter dans les bras d’Adrien, mon frère ainé.

-Oh Déesse ! Ce que tu m’as manqué !

Je ne fis pas attention à l’étrange lueur qui passa dans les yeux d’Adrien à l’appelle de la Déesse : Nyx.

-Mais toi aussi ! C’est fou comment t’as changé !

Je souriais d’avantage avant de reprendre la main de mon amie. Je l’attirais vers mon frère, le sourire toujours au bord des lèvres.

-Démona, regarde c’est mon frère Adrien ! Adrien, Démona est ma colocataire et ma meilleure amie dans l’école. Elle est fantastique !

Une nouvelle lueur passa dans les yeux verts de mon frère et un sourire malicieux se montra.

-Enchanté.

Je lui fis un coup de poing dans le bras manquant d’éclater de rire. Oui, Démona n’était pas une fille comme les autres et je l’avais toujours pensé. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, des bras entourèrent ma taille tandis que je me retournais en criant.

Mon père se tenait derrière moi au côté de ma mère. Une sensation de liberté m’envahit et je soupirai. J’avais 17 ans, certes mais j’avais toujours besoin d’eux, surtout maintenant. Je me sentais en sécurité, enfin. Les larmes me montèrent aux yeux.

-Maman, papa…

AMBER-DEMONA

~La Nuit des Parents, depuis combien de temps je redoutais ce moment ? Oui, "redouter". Je n'avais pas envie de revoir ma mère, je ne lui avait pas parler depuis belle lurette ! Et c'est pas cette nuit que j'avais envie de m'y remettre. De toute façon, elle se fichait pas mal que sa fille unique soit devenue une vampire, enfin une novice. Et qu'elle est dut quittais la maison, pour elle cela devait être un soulagement. Depuis la disparition, pour ne pas dire "mort" de mon père, elle avait dût m'élever seule, enfin c'est plutôt Amma qui m'a élevée, ma mère étant trop occupée a bosser dans son cabinet d'avocate. Vous l'aurez compris j'ai horreur des avocats ! Et pas que le fruit, hein !
Amma, la petite gouvernante aux cheveux gris. Je l'amais tant. Elle était un peu la grand mère que je n'avais pas connu. En plus de ça, elle s'occupait de moi, comme sa fille. Elle qui n'a jamais eu d'enfants.

Amber excitée à l'idée de revoir les siens, me redonnait le sourire, j'allais pouvoir renconter ses parents. Je souriais.

Allez Démona !! Dépêche-toi, ils nous attendent ! Je suis sûre qu’ils sont déjà là !

Ca me faisait du bien, de la voir comme ça. Ca faisait tellement longtemps !
je me dépéchais d'enfiler un jean, un chemisier blanc, avec brodé mon sigle de mon année brodé dessus. Je remontais les manches, pour qu'elles m'arivent en dessous des coudes, j'enfilais mes baskets addidas, filais dans la salle de bain me mettre du mascara et de l'eye-liner noir, bien entendu ! Je lissais mes cheveux, et je rejoignais Amber, qui était déjà prête.
Je repensais, à tout nos moments passés ensembles. Elle connaisait mes peurs et mes craintes, car je lui disait tous. Nous nous disions tout. Nous étions complémentaire, et Meilleure Amie. Voilà, l'une des raisons pour lesquelles je ne regrette pas d'avoir été marqué. Car sans marque sur le front, je n'aurais jamais rencontré Amber et tout les autres. Mais Amber était une fille formidable, pas comme les autres.

Elle m'attrapa la main, elle la serra dans la sienne. D'un signe de tête entendue, nous partimes vers le Refectoire, là ou les parents nous attendaient.
Souvent Amber, prenait ma main, elle devait se sentir rassuré par ce contact. Savoir que j'étais là. Comme je l'ai déjà dit, nous ne sommes pas Meilleures Amies pour rien.

Nous poussions la porte du refectoire. L'odeur des humains me chatouillait les narines. Il y avait foule, c'est dingue ! Je reconnus certains novices et vampires dans la foule. Amber cherchait des yeux, tandis que je regardais, si je ne voyais pas une t^te familière, sans grand espoir. Sans crier gare, Amber m'entraina avec elle, fendant la foule pour rejoindre les siens. Elle lacha ma main pour se jeter dans les bras, de son frère surement.

Oh Déesse ! Ce que tu m’as manqué !
Mais toi aussi ! C’est fou comment t’as changé !

Je souris, et Amber reprit ma main. Je regardais son frère. Tandis qu'elle fit les présentations, en m'attirant vers son frère.

Démona, regarde c’est mon frère Adrien ! Adrien, Démona est ma colocataire et ma meilleure amie dans l’école. Elle est fantastique !

Je souris, à Amber avant de sourire à son frère. Quelque chose dans son regard, fit rire mon amie.

Enchanté.
De même, Adrien. Heureuse de rencontré le frère de ma meilleure amie.

Je m'approchais, de lui pour lui tendre la joue. Nous nous fimes la bise, sous le regard amusée d'Amber. Finalement j'étais heureuse d'être venue, rencontrer les proches de ses amis, c'est bien aussi ! Puis je vis les parents d'Amber. Je leur fis un sourire chaleureux.
Je me tournais, vers Adrien. J'ouvris grand mes yeux noisettes, quand j'aperçus une petite femme agée, aux cheveux gris fendre la foule. Amma. Je portais la main à ma bouche. Des larmes roulèrent sur mes joues. Elle s'avança, un large sourire sur les lèvres. Je me jetais dans ses bras.

Amma ! Oh, Déesse ! Tu ma manquée !
Démona.. Que vous avez changée, mademoiselle..

Elle s'écarta pour me regarder de la tête aux pieds. Elle ne savait sans doute pas comment m'appeler.

Démona Wite, Amma. C'est Wite, maintenant..

Je souriais à la petite gouvernante, qui m'avait élevée comme une mère.

Comment ça "Wite" ? Pourquoi avoir changé de nom, ma fille ?

Mon sourire s'effaca et je leva les yeux, pour aprecevoir ma mère. Que faisait-elle là, celle la ? Pourquoi d'un coup elle s'interressait à moi, hein ? J'ignorais sa question. Et lui fis un geste de la main.

Bonsoir Maman.

J'avais répondu, sur un ton froid. J'attendais qu'Amber est fini avec ses parents pour lui présenter Amma et Katherine, ma mère.

ELINANA-ELVA

Le silence régnait dans la bibliothèque, comme d'habitude, seuls quelques élèves étaient assis aux divers tables prévue à cet effet la tête plongée dans des ouvrages aux thèmes différents. Pour ne pas changer, Elva faisait partie de cette poignée d'élèves qui avaient passé leurs journée ici à lire ou réviser pour échapper à l'excitation qui régnait dehors.

La Nuit des Parents se déroulait ce soir même et cet évènement en laissait peu indifférent si l'on omettait les novices dont les géniteurs avaient très mal pris la transformation, qui habitaient loin ou qui étaient tout simplement décédé. Ce dernier cas était plus rare déjà et pour Elva, les deux premières solutions étaient les bonnes. Depuis qu'elle était marquée, l'Italienne n'avait encore jamais revu ses parents alors qu'à Venise aussi il existait la Nuit des Parents où ils étaient bien sûr conviés. Mais jamais ils n'étaient venu. Elva ne s'en était pas monter particulièrement triste, elle savait que ses géniteurs la détestait à présent. Elle avait brisé leur petites habitude et avait mis fin à leur famille parfaite.

Pourtant, ce soir, la jeune novice avait bien l'intention de venir au réfectoire, certes elle savait que personne ne viendrai la voir, mais elle gentiment proposé pour aider à installer le buffet et quelques chaises pour les infirmes ou tout simplement pour les gens qui n'aimaient pas rester debout. Ainsi, une fois le tout mit en place, Elva avait pu assisté à l'arriver des parents mais aussi des amis des novices de la Maison. Observant la foule de gens présent, l'italienne eut tout le loisir d'assister aux émouvantes retrouvailles de divers personnes.

C'est alors que la Grand Prêtresse de la Maison : Loshad commença un discours. Comme la plupart des Vampires, la jeune femme impressionna la majorité des humains et même des novices présent. Elva l'admirait beaucoup, cette professeure était à la fois belle, gentille et sûre d'elle. L'italienne était persuader que s'était ce dernier point qui avait fait d'elle la Grand Prêtresse de la Maison de Blois.

La Nuit des Parents débuta donc et cela changea Elva du silence de la bibliothèque. Ici tout le monde parlait plus ou moins fort, certains riait aux éclats tandis que d'autres pleuraient sous l'émotions. Bref, cela faisait beaucoup de réaction diverses et variée. L'italienne, elle, s'était mise à l'écart de la foule et observait dans un bruit, détaillant chaque personne qu'elle pouvait apercevoir une à une. Oui, elle n'avait rien d'autre à faire car ses parents ne viendrai pas et étant fille unique, elle ne pouvait pas non plus compter sur un frère ou une soeur pour lui rendre visite. Mais au fond, la jeune novice espérait quand même car bien que ses parents l'aient rejetés, elle gardait espoir de les revoir un jours. Après tout c'était eux qui l'avaient élevé et aimé, elle n'arrivait donc pas ni à les oublier ni à leur en vouloir. Devenir Vampire ou mourir. Ce n'était pas une chose facile à accepter que de perdre son unique enfant ou de voir celui-ci changer à jamais.

C'est alors que quelqu'un aborda l'italienne. C'étai tun jeune homme, humain, qui ne devait pas mesurer plus d'un mètre quatre-vingt dix, les épaules larges, Elva devait avoué qu'il était bien taillé et ses yeux noisettes reflétait un air innocent qui lui donnait un air mignon. Il s'adressa donc à la jeune novice sur un ton sympathique :

- Excuse-moi, tu n'aurais pas vu une Novice blonde assez grande aux yeux noisettes qui me ressemble un peu ?

Continuant de détailler le jeune homme un instant, Elva finit par s'excuser d'un ton calme et poser en disant qu'elle n'avait encore vu personne qui pourrai correspondre à cette description, mais il elle la trouvait, elle le préviendrait. En la remerciant, le jeune homme s'éloigna donc.

Elva recommença à observer les gens d'un air las. C'est alors qu'un furie tigré qu'elle identifia immédiatement comme son chat débarqua courant après sa proie qui s'avéra être une petite balle rose fluo. Soupirant longuement, l'italienne regarda l'animal jouer pendant un instant, au moins lui il s'amusait bien. Mais sans vraiment savoir comment, Nobu glissa en fit une magnifique galipette pour arriver sur une jeune femme près du buffet qui se prit le chat dans les pied et tomba sur la table en renversant celle-ci.

En entendant le tout tomber, toute la salle se retourna vers cette pauvre femme et quelques personnes vinrent l'aider à se relever. Pendant que celle-ci pestait contre ce chat qui était sortit de nulle part, Elva eut un petit rire quand elle sentit grâce à son affinité que son chat était partit se caché un peu gêner, mais finalement il avait réussit à rattraper sa balle et repartit aussi vite qu'il était arrivé oubliant totalement l'accident qu'il venait de provoqué. Décidément, ce chat avait un don pour se faire remarquer.

ELIANA-ELVA

Dire que je m’étais totalement remise serais un mensonge, mais disons que j'allais beaucoup mieux et que j'en voyais le bout. Cette épreuve m'avais permis de voir qu'elle était mais vraie priorité et de remarquer que je ne pouvais compter que sur moi même et la fois que j'avais en Nyx. Carr celle ci ne m'avais pas abandonné comme j'avais cru au début, au contraire elle avait était là plus présente que jamais a chacun de mes pas. Et grâce à elle j'avais enfin refait surface : beaucoup plus fort que jamais...

Après mon petit footing quotidien je m’étais enfermé dans ma chambre que j'avais d'ailleurs entièrement redécoré suite au décès de Nathan; afin de me préparer pour se soir!
Car certes j'éviterais mes chère parents qui serait plus hypocrites que jamais, ou peu être bien que je me montrerais pour leur rire au nez, et tout simplement leur dire que je n'avais pas eu besoin d'eux et que cela ne servait plus a rien qu'ils fassent semblant pour faire bonne figure ou pour leur gloire personnel car je ne les aiderais plus, et ne leur permettrais plus de se servir de moi de la sorte.

Me préparer pour cette soirée où tout le monde se feraient plein de courbette m'avait le plus grand bien. J'avais opter pour une coiffure a l'effet coiffer/ décoiffer, et un maquillage dans les teintes noir afin de faire ressortir comme il le fallait mes yeux et ma marque étendu jusque sous mes yeux et au bout de mon bras...Quand à la robe j'avais dénicher une magnifique robe noir en dentelle, un choix très oser mais qui refléter très bien mon état d'esprit: *Ce que vous penser a mon sujet je m'en fou!*

Spoiler:

Une fois prête, ses la tête haute que je descendit les escaliers sous les regards de quelques novices auquel je ne fit même pas attention.
Arriver au réfectoire où la soirée se dérouler, Loshad venait de terminer sont discoure et la soirée présager d'être aussi barbante que je me l'imaginer, même si la salle avait le mérite d'être magnifiquement bien décorer...

...Quand tout à coup un événement vint embellir la soirée ou plutôt la rendre plus FUN. Une petite boule de poil déboula dans la salle et finit sa course dans les pieds d'une femme qui faisait tout pour paraître ce qu'elle n'était pas, surprise elle trébucha et atterrie les fesses en premiers sur le buffet qui se trouver derrière elle. Je sentis en moi l'envie de rire que tout le monde avaient mais personne n'en fit rien, au lieu de cela on l'aida à se relever, et la boulle de poil repartit d'où elle était venu.

Remarquant la novice qui devait surement être la détentrice de ce chat vu ce qu'elle avait ressentie au moment de ce qui aurait pu être le gag numéro 1 d'une émission qui recenser les plus belles gamelles!
M'approchant d'une démarche assurer près d'elle, arriver derrière elle je lui chuchotai à l'oreille:

"-Magnifique, entré en scène! Tu remercieras ton chat si c'est bien le tient car il vient de mettre un peu d'ambiance a cette soirée barbante!"

Souriante, je me mit face a la novice qui ne me sembler avoir jamais vu et dit en lui tendant une main:

"- Eliana Li mais tu peu dire Eli je suis novice en fin de 3ème années. Et qu'elle est le nom de ma bienfaitrice de se soir?"

ELIANA-ELVA

Continuant de fixer d'un regard amuser la femme qui à présent était entouré de monde la plaignant et prenant de ses nouvelles, Elva n'entendit pas qu'on s'approcha d'elle. C'est alors qu'une vois lui chuchota à l'oreille :

"-Magnifique, entré en scène! Tu remercieras ton chat si c'est bien le tient car il vient de mettre un peu d'ambiance a cette soirée barbante!"

L'italienne sursauta presque en découvrant derrière elle une novice blonde aux yeux aussi vert que les siens. Elva lui adressa donc un sourire amusé. Au moins une personne aura apprécier l'arrivée de son chat et heureusement que peu de vampires avaient eu le temps de reconnaître Nobu sinon, la nouvelle aurait entendu parler du pays. D'ailleurs la novice était sûre que si elle avait été dénoncé, les humains présents l'auraient disputer avec joie !

"- Eliana Li mais tu peu dire Eli je suis novice en fin de 3ème années. Et qu'elle est le nom de ma bienfaitrice de se soir?"

Le sourire qu'affichait Elva se mua pour devenir à la fois amusé, fière mais étrange. La jeune novice trouvait que la phrase de cette Eliana avait une consonance plutôt théâtral. L'italienne lui répondit donc sur le même ton malgré son accent en lui serrant la main :

- Mais de rien très chère, je suis ELva Di Renzo, mais Elva suffira, je suis une novice de troisième année également mais je arrivée il y a peu. Et ce fut un plaisir d'égailler cette soiré qui me semblait bien longue ! Je crois que mon chat n'aime pas passer inaperçu...

La nouvelle novice se permis un petit rire, au moins elle n'était pas la seule à trouvé cette soirée barbante et rien qu'à ça tenue, on pouvait en juger qu'Eli n'était pas une jeune fille qui aimait s'ennuyer non plus.

- Alors comme ça je ne suis pas la seule à venir ici pour rien ? Ou juste histoire de dire : " Je ne reste pas enfermé dans ma chambre et tente de trouver de quoi m'occuper quelques heures ". Enfin pour ma part je dois avouer que je n'apprécie pas les bains de foule et encore moins que je n'y connait personne... J'attend juste un peu d'action...

(Si quelqu’un veut faire un groupe avec moi répondez moi et signalez le dans votre message !)

Cerridwyn était dans son loft et ferma la livre qu’elle était en train de lire en mettant au préalable un marque page là où elle s’était arrêtée. Il fallait qu’elle se prépare car, ce soir, ni les élèves, ni les professeurs n’allaient accomplir leurs devoirs. Ce soir c’était la nuit des parents. Bien qu’elle se fichait de son apparence étant donné qu’elle ne devait plaire ou décevoir personne, elle devait se préparer comme il se devait. Après tous, il y allait avoir les parents de tous les élèves. Elle les avait normalement tous vu, sauf ceux des premières années. Chaque année le même cirque recommençait. La présence de Cerridwyn n’était pas indispensable, les professeurs n’avaient rien à faire là bas, ils n’y voyaient pas leur parents. Mais il fallait assurer le bon déroulement de cette « cérémonie ». Surtout en ce moment à cause de ce fichu « criminel ». Tous les ans, la vampire se disait qu’elle préférait rester tranquille chez elle. Mais ce soir plutôt que tous les autres elle devait être présente. Elle détestait que les élèves la montrent du doigt ou même discrètement à leur parents en disant quelque chose que de là où elle était, elle ne pouvait comprendre.
Peu de parents lui avaient adressés la parole, la plupart était de grands curieux. Dire aux humains que la magie existe, ce n’est pas évident. Ils veulent savoir le programme que vont suivre leurs enfants, comment vont se dérouler les cours. Les autres parents qui viennent la voir essayent de réfuter par a + b que la magie n’existe pas. Elle eut un jour le cas de parents qui ne voulaient pas que leur enfant apprenne la magie. Tant pis pour eux…
Mais en général elle restait seule toute la soirée, à regarder les élèves et leurs parents. Heureusement il y avait un buffet.

Cette fois ci Cerridwyn était prête. Elle se dirigea vers la cérémonie et trouva rapidement son lieu de poirautage habituel. La directrice avait, comme la tradition le voulait, ouvert la nuit des parents avec un discours. Bien que la vampire n’aurait, à sa place, pas parlé des soucis que rencontrait le campus. Ou alors d’une manière un peu plus rassurante.
Une fois la cérémonie enfin commencé, Cerridwyn partie se servir un verre. A son habitude elle regardait les gens discuter et réfléchissait dans son coin. Parfois elle regardait ce que faisaient les professeurs et la directrice pour savoir s’ils avaient besoin d’une aide quelconque.

(Si quelqu’un veut faire un groupe avec moi répondez moi et signalez le dans votre message !)

[Cerrydwyn, je veux bien moi si t'es d'accord..]

Lune Wilson s’était longuement retrouvée seule dans un petit coin d’herbe, contre l’un des murs isolés de la cour. Elle avait besoin de se préparer car si le message de sa sœur la combla de joie à l’idée de la revoir, il la remplit aussi d’une certaine haine. Toutefois, celle-ci se vit parsemée d’une peur insupportable qui nouait son ventre. En effet, elle avait peur. Seuls trois mot avaient réveillé le cauchemar que, pendant plusieurs mois, elle avait tenté d’oublier. Lune avait mal à la tête à force de se les répéter. Oui, trois mots.

Les jambes ramenées vers sa poitrine, la jeune fille enfouit son visage dans ses bras. Elle n’était pas prête, même si elle avait essayé de s’y préparer, ces dernières semaines. Et même si la peur l’avait envahie, elle le savait bien : une certaine vengeance trottait dans sa tête. Mais il ne fallait pas. Du moins, pas maintenant. Et puis, il fallait arrêter de le nier : elle ne savait pas comment rendre le mal qu’on lui avait fait subir.

Il fut l’heure, et la jeune fille ouvrit les yeux après de longues minutes à espérer, prier que rien de ce qu’elle imaginait ne se passerait. Pourquoi avait-elle si peur ? On ne l’avait pas frappé à coup de poing, et on ne la frapperait surement pas à coup de pied. Non. C’étaient les mots qui l’avaient agressé, les mots qui l’avait blessé jusqu’à en faire saigner son petit cœur. Mais n’avait-elle pas changé depuis ? Elle s’était montrer si reculée ici qu’on l’avait laissé tranquille, elle n’avait plus à sourire. Et elle ne lui sourirait pas, ce soir.

Les cheveux blonds qui coulaient sur ses épaules se soulevèrent sous l’effet d’une brise légère ; fraîche, agréable. Il fallait y aller, elle ne se dégonflerait pas.

Lune entra dans la salle peuplée d’un grand nombre de novices, professeurs et parents. Elle n’avait pas assisté au discours de la directrice, mais elle imaginait les sujets : nous étions entre de bonnes mains, et ce, même si deux meurtres avaient été sauvagement commis ces derniers mois.

Son regard balaya la salle. Si elle avait souvent aperçût les novices qui occupaient l’endroit, elle n’en reconnu aucun, à croire qu’elle avait passé sa vie dans l’école à vivre dans la tristesse et l’ennuie. Elle aurait voulu redevenir la Luna qu’elle eut été, mais, quand bien même c’était principalement une question de volonté, elle ne pouvait tout simplement pas.

Ses yeux bruns se posèrent enfin sur une chevelure châtaigne qui s’approchait d’elle. La jeune fille qui courut à ses côtés ne mit pas longtemps pour sauter dans ses bras et mouiller les yeux de la novice.

Alisson.

Lune serra plus fort encore sa petite sœur dans ses bras. Elle avait bien changé : elle allait bientôt l’égaler question taille et ses traits se révélèrent plus matures encore que la dernière fois.

-Ca fait tellement du bien de te revoir Luna ! Si tu savais, tout à changer depuis que tu es partie et qu’elle est…

Morte.

La cadette baissa les yeux, Lune ne cilla pas, puis par égard pour sa sœur, esquissa un sourire réconfortant. Elle aurait voulu préciser la transformation de son prénom, mais elle n’en parla pas. Alisson ne l’aurait pas fait si elle avait due se transformait. Dans tous les cas, c’était différent.

-J’ai tant à te raconter.

Lune profitait de toutes les secondes qu’elle possédait pour contempler sa sœur et ne remarqua pas la silhouette qui se détachait de la foule. Elle s’approcha d’elles et vint se glisser dans le dos de la plus jeune. Lune leva d’abord des yeux froids sur celle-ci, lorsque, à la vue de ce visage si familier, une souffrance indescriptible la frappa et coupa violement son souffle déjà si court.

Les trois mots, toujours présents dans sa tête hurlèrent et lui firent exploser les tympans. Ces trois mots. Elle ravala ses larmes.

« Il Sera Là… »

-Bonsoir, ma fille.

Ces derniers mots lui déchirèrent le cœur. Entendre sa voix fut insupportable. Il hocha la tête et tenta de prendre dans ses bras sa fille ainée, mais celle-ci recula brusquement. Il fronça les sourcils et la jeune novice tenta d’ignorer la fausse lueur de tristesse qui transperçait ses yeux. Elle avait une horrible envie de lui sauter dessus, de lui assener de bons coups de poings jusqu’à qu’il ne puisse plus se relever.

Il posa une main sur son épaule et encore une fois, elle tressaillit. Rejetant violemment le tendre geste de son père, Lune laissa échapper une larme, mais l’essuya brutalement. Il ne fallait pas pleurer, surtout pas.

-Comment oses tu me rendre visite papa ? Mais comment oses-tu bordel !!?

-Je…

-Après tout ce temps, après tout ce que tu m’as dit, comment arrives-tu à te pointer là avec un putain de « bonsoir ma fille » ?! Tu me dégouttes !

La gifle fit tourner la tête de la jeune fille dont les larmes avaient littéralement cessé de couler pour laisser place à une haine sans vergogne.

-Si c’est l’accueil que tu nous as réservé alors tu peux être sûre que ta sœur et moi ne remettrons plus jamais les pieds dans cette foutue école Luna ! Plus jamais !

Elle ne dit rien, et ils restèrent là un petit moment, son père soupira. Elle eut une horrible envie de répliquer, et si quelqu’un n’était pas intervenu lorsqu'elle tourna lentement la tête, d'un air grave, c’est bien ce qu’elle aurait fait.

Elva-Eliana

La novice lui serra la main et sur le même ton théâtral avec un petit accent italien que je reconnaissais bien elle dit:

- Mais de rien très chère, je suis ELva Di Renzo, mais Elva suffira, je suis une novice de troisième année également mais je arrivée il y a peu. Et ce fut un plaisir d'égailler cette soirée qui me semblait bien longue ! Je crois que mon chat n'aime pas passer inaperçu...

En effet je voyais sa et tant mieux, c'était amusant de voir ses petites boule de poil n'en faire qu'a leurs tête...un peu comme des Diva!

- Alors comme ça je ne suis pas la seule à venir ici pour rien ? Ou juste histoire de dire : " Je ne reste pas enfermé dans ma chambre et tente de trouver de quoi m'occuper quelques heures ". Enfin pour ma part je dois avouer que je n'apprécie pas les bains de foule et encore moins que je n'y connais personne... J'attends juste un peu d'action...

Je souris face à cette réplique moi aussi j'attendais un peu d'action et j'étais sûr qu'elle allait venir: il y en avait toujours dans ce genre de soirée.

"- Je ne suis pas censé être venu là pour rien mais parents sont là mais disons que je l'ai fui, leurs façon qu'ils ont de tenter de m'acheter afin de retrouver mes bonnes grâce m'épuise...Je pense que j'irais les voir un peu plus tard pour leur dire leur quatre vérités, car au point ou s'a en est arriver je crois que le pardon n'es plus possible! Mais pour le moment je les laisse me chercher."

Je m'approcha d'Elva pour lui montrer un couple habiller à la perfection se fondant dans la masse en faisant des courbettes a qui bon il croisait.

"-C'est eux là-bas! C'est méchant a dire mes s'a aurait été drôle que ton chat fonce dans ma mère près du buffet elle aurait fait un scandale pour sa robe: c'est un modèle unique..."

Je changeai totalement de sujet trouvant cela très peu intéressent, me remettant face à Elva je dis:

"-Alors on a qu'a attendre l'action venir ensemble tout en faisant plus ample connaissance et puis vu qu'on est là autant profiter du buffet. Un verre sa te dit?"

[Cerridwyn - Luna]

Cerridwyn s’amusait à faire des cercles avec son verre pour y mettre en mouvement son contenu. Tout se passait bien pour le meilleur des mondes, bien qu’elle ne souhaitait pas de soucis pour les invités de ce soir, elle aurait bien aimé un peu d’action pour se divertir un peu.
En fait son « vœux » ne tarda pas. Son regard fut attiré par un groupe de personne dont le niveau sonore commençait à être un peu trop élevé à son goût. Elle but une gorgée de son verre tout en regardant la scène se dérouler sous ses yeux.

"- Comment oses tu me rendre visite papa ? Mais comment oses-tu bordel !!?

- Je…

- Après tout ce temps, après tout ce que tu m’as dit, comment arrives-tu à te pointer là avec un putain de « bonsoir ma fille » ?! Tu me dégouttes !"

Cela allait partir trop loin cette histoire… Au moment où la vampire fit un premier pas pour aller les voir, une gifle fut administrée à la jeune fille de première année. Cerridwyn le savait car elle ne l’avait jamais vu dans ses cours.

"- Si c’est l’accueil que tu nous as réservé alors tu peux être sûre que ta sœur et moi ne remettrons plus jamais les pieds dans cette foutue école Luna ! Plus jamais !"

C’est à ce moment là que la professeur de sortilèges et enchantements arriva derrière sa future élève et lui posa une main sur l’épaule. Elle devait choisir ses mots pour ne pas enflammé la conversation. Elle se voulait diplomatique mais pourquoi ne pas mettre une « final touch » de venin ?

« Allons donc, mesdemoiselles, monsieur. Je croyais que cette cérémonie était pour les élèves de cette école une bénédiction et une joie de retrouver leur famille. Evitons de rendre cette soirée désagréable, voulez vous ?
Luna, si votre père est là ce soir pour vous voir, c’est peut-être qu’il a enfin accepté votre « différence » ? –Elle fixa le père dans les yeux- Peut être que le pardon est idéal dans ce genre de situation ?
Ce soir n’est pas l’heure au dispute mais aux retrouvailles. Luna, vous avez de la chance que votre père soit là ce soir, qu’il soit revenue vous voir prouve qu’il vous aime, non ? Plusieurs élèves n’ont pas cette chance, vous devriez en profiter. »

Finalement la touche de venin n’y était pas. A la limite elle avait joué le rôle de « grande sœur la morale ». C’était peut-être à cause du sujet. La famille. Depuis combien de temps Cerridwyn n’avait pas revu ses parents ? Depuis sa transformation il y a à peu près quinze ans. Et elle ne les reverrait jamais. Cette fille avait la chance de revoir son père, pourquoi gâcher ce moment ?
La vampire ne savait pas à quoi s’attendre avec ce père et sa fille. En espérant qu’ils ne soient pas idiots.

[Cerridwyn/Lune]

Une main vint se poser sur l'épaule de Lune et la jeune fille observa le professeur de sorts et enchantement se tenant derrière elle. Malgré l'apparence froide qu'elle arborait, sa présence fut étrangement réconfortante pour la novice qui se détendit un peu plus.

-Allons donc, mesdemoiselles, monsieur. Je croyais que cette cérémonie était pour les élèves de cette école une bénédiction et une joie de retrouver leur famille. Evitons de rendre cette soirée désagréable, voulez vous ?Luna, si votre père est là ce soir pour vous voir, c’est peut-être qu’il a enfin accepté votre « différence » ? –Elle fixa le père dans les yeux- Peut être que le pardon est idéal dans ce genre de situation ?
Ce soir n’est pas l’heure au dispute mais aux retrouvailles. Luna, vous avez de la chance que votre père soit là ce soir, qu’il soit revenue vous voir prouve qu’il vous aime, non ? Plusieurs élèves n’ont pas cette chance, vous devriez en profiter.

Lune fronça les sourcils. Elle ne pouvait pas en vouloir au professeur qui ne la connaissait guère de l'appeler "Luna", pourtant elle aurait pensé que ça n'arriverait pas. Cette fois, elle n'hésita pas à le faire remarqué.

-Ce n'est plus Luna, Madamme, mais Lune. Et il est aussi temps qu'ils le sachent tous les deux, dit-elle en désignant sa soeur et son père.

-Comment ça ?

Ce dernier regardait d'un regard glacial le professeur, puis sa fille aînée, ne sachant plus comment réagir. Et malgré les bonnes paroles de l'enseignante, pardonner à son père était bien la dernière chose qu'elle désirait. Pourtant, elle ferait un effort, au moins par égard pour sa soeur et le professeur qu'elle ne connaissait pas, mais qu'elle avait toujours respecté.

-J'aurais bien aimé faire quelque effort, mais comment voulez vous que j'accueil un de mes parents qui n'a jamais été là lorsque j'avais le plus besoin de lui. Je ne peux pas faire comme si de rien était, et tu sais quoi ? dit elle en regardant son père, tu avais raison, je ne suis plus ta fille. Même si les mots que tu m'a jeté ce fameux jour n'ont toujours pas été digérés, je me rend compte qu'ils étaient vrai. Oui, c'est toi qui avait raison.

Son père ne lui répondit pas, préférant se concentrer sur le professeur qui se tenait derrière elle. Alisson la regardait d'un air fascinée, c'était une personne assez impressionnante en effet.

-Détrompez vous, madame, je n'ai toujours pas accepté que l'un de vos "traqueurs" ait attaqué ma fille. Mais regardez la ! Elle n'a rien à faire ici, elle a tellement changé depuis qu'elle est là, je ne la reconnais plus ! La seule chose que je vois c'est que votre établissement influence fortement Luna et qu'elle est devenue une enfant vulgaire, haineuse, monstrueuse.

Le mots qui sortaient de sa bouche firent l'effet d'un coup de poing dans le ventre à la jeune fille. Le souffle court, elle soupira intérieurement. Il se trompait, elle n'était plus une enfant. Plus maintenant.

-Tu dis n'importe quoi, je...

-Tais toi ! Et puis qu'est ce que c'est que cette histoire de prénom ? Tu t'appelles Luna, et pas Lune. Si ta mère te voyait...

Il avait franchit la limite là, et la novice put sentir un trou se creuser dans sa poitrine.

-Maman aurait compris elle, chuchota t-elle, brisée.

-Dans tous les cas, vous vous trompez encore une fois, dit-il en observant Mme Sùrionn. Si je suis venu, c'est pour la récupérer. Il reposa ces yeux froids sur la novice. Tu rentres à la maison, Luna.

Il ne comprenait rien, elle allait mourir par sa faute. Elle resta bouche bée devant lui. Sa soeur ne dit rien, elle n'avait rien à dire et de toute façon, il ne l'écouterait pas. La novice imaginait ce que ce serait de vivre avec lui, elle devait tant souffrir.

-Je suis finie,chuchota t-elle si bas, que seule l'enseignante put entendre.

La mission qui était de détendre l’atmosphère fut un véritable échec. D’habitude, c’était Cerridwyn qui distribuait le regard glacial, cette fois ci elle en recevait un, si cet homme voulait jouer à ça, il allait perdre.
A priori LunE non plus n’avait pas envie de faire des efforts, de son avis, la bonne ambiance ne pouvait pas revenir. Le père enchaina sur la réponse de sa fille. Quelques points l’irritèrent, et elle se ferait un plaisir de le lui dire. Ensuite vint les explications familiales et tragique d’une famille déchirée par la mort et par le choix de Nyx, on aurait dit une pièce de théâtre. Mais dans celle-ci, Cerridwyn avait un rôle important à jouer. Quel que soit le dénouement, elle aurait au moins fait son possible. Si Lune devait partir de la maison de la nuit alors les conséquences seraient elles aussi tragiques.

« - Tout d’abord, Monsieur…, ce ne sont pas NOS traqueurs. Nous n’avons rien à voir avec eux et nous ne les dirigeons pas. De plus vous vous emmêlez dans vos propres mots. Une fois elle doit revenir chez vous, une fois vous ne la reconnaissez pas. Si le dernier cas et celui présent alors elle peut rester ici non ?
L’établissement dans lequel j’enseigne va permettre à votre fille de survivre un maximum, alors évitez de le dénigrer. »

Son regard, qui n’était pas agressif lorsqu’elle était venue rejoindre le groupe, se transforma. Il laissait de nouveau transparaitre son calme, sa haine, et le froid légendaire qui le caractérisait si bien.

« Et puis, regardez votre fille. Elle n’a en rien changé. Si vous la trouvez un peu agressive et non respectueuse, cela n’a rien à voir avec le fait qu’elle deviendra un jour un vampire. On appelle ça la crise d’adolescence, et cela arrive à toutes les jeunes filles et tous les jeunes hommes, même les plus normaux possibles. Vous vous fixez juste des excuses, dans je ne sais quel but. »

Avant que le père de Lune réplique, elle reprit :

« Aussi, il est impossible pour Lune de repartir. Ah bien sûr que si en fait vous pouvez toujours la reprendre avec vous, il n’y a pas de barrière magique qui vous en empêche, mais vous sellez son destin à la mort. C’est vous qui voyez.
Si vous êtes patient vous pourrez attendre trois ans avant de la revoir. Sinon, dans trois ans elle mourra forcément. »

La vampire fixait l’homme de son regard. Il faisait comprendre que la barrière magique qui pouvait empêcher Lune de partir pouvait bien être crée sur le champ.

Le regard du professeur, traversé par une lueur glacial fixait le père de la jeune novice, sans ciller. Celui de ce dernier ressemblait bien à celui de Mme Sùrionn : ses yeux bleus étaient froids, toute la chaleur qui avait un jour occupé les pupilles de son père avait disparue. Lune tressaillit à cette vue. Les deux adultes ne se lâchaient plus, mais malgré l'allure distante du vampire, ce qu'elle dit rassura pleinement la novice.

Certes, quelques points comme la crise de l'adolescence l'avait fait écarquiller les yeux et envahir d'une surprise sans fin. Elle n'y avait jamais pensé et elle n'y croyait pas. Elle avait changé, oui, mais le professeur ne la connaissait pas assez pour s'en rendre compte. La seule cause de ce changement était son père, sa transformation et la mort de sa mère qui, en un coup l'avait totalement détruite. Non, elle n'y croyait pas à cette crise d'adolescence, pas pour ça en tout cas.

Lorsqu'elle ressorti de ses pensées confuses, sans aucun doute elle revint en plein milieu de la pièce remplie de novices, parents dont certains s'étaient retournaient pour suivre la conversation de son père avec le professeur de sorts et enchantements. Lune leur lança un regard noir, la dernière chose qu'elle souhaitait c'était de se retrouver comme spectacle de la soirée.... Ses yeux parcouraient la salle et lorsqu'ils tombèrent sur Loshad, un énorme réconfort l'envahie comme lorsque Mme Sùrionn était venue les calmer.

-Aussi, il est impossible pour Lune de repartir. Ah bien sûr que si en fait vous pouvez toujours la reprendre avec vous, il n’y a pas de barrière magique qui vous en empêche, mais vous sellez son destin à la mort. C’est vous qui voyez.
Si vous êtes patient vous pourrez attendre trois ans avant de la revoir. Sinon, dans trois ans elle mourra forcément.

La puissance de son regard était vraiment impressionnant, c'était fou pourtant son père ne cilla pas, Lune le regretta. Alisson au contraire, s'était presque cachée derrière lui et il était douloureux de voir qu'elle préférait son père, qu'elle ne comprenait pas et qu'elle ne comprendrait surement jamais.

Qu'allait-il donc faire ? La prendre ? La laisser mourir ? Les vampires le laisseront-ils la ramener ? Lune frissonna de peur cette fois puis se ressaisit: si elle devait mourir, elle ne lui laisserait pas le bonheur de la briser, et puis elle reverrait peut-être sa mère... Elle devait surement se trouver au paradis, nan ?
Non. Lune ne croyait pas au paradis, mais à l'enfer, peut-être que oui.
Dans tous les cas, s'il existait, elle en avait un avant gout.

La lueur de haine qui inondait les yeux de son père n'avait pas disparu et la novice en était persuadée, elle ne disparaîtrait jamais. Il ouvrit la bouche, Lune serra ses poings, Alisson recula, Cerridwyn ne bougea pas.

-Et bien, restes la. Restes y autant que tu voudras et pas besoin de venir me chercher quand cette monstrueuse école te lâchera, quand elle sera lasse d'essayer de te comprendre, d'essayer de t'aider. Non, ne viens pas me chercher, car tu n'es plus la bienvenue à la maison, tu ne l'es plus.

Il prit la main d'Alison, recula d'un pas.

-Je ne le suis plus depuis un bon bout de temps.

Il hocha la tête d'un air bien trop étrange et s'enfonça dans la foule de gens. La petite eut juste le temps de faire un signe de main à Lune avant de disparaître pour longtemps. Des larmes perlaient les joues de la novice, cette fois, elle ne les essuya pas. Elle avait abandonné une quelconque vengeance, peut-être que ça n'en valait pas la peine, finalement. Elle ne les verrait plus, elle pouvait désormais dire adieu à cette famille, détruite depuis longtemps. Peut-être qu'elle était mieux ici, en fin de compte.
Elle se tourna vers le professeur, ne sachant que faire. Devait-elle courir vers la "forêt interdite" pleurer une dernière fois ? Peut-être bien oui. Pourtant elle ne le fit pas. Elle restait là, au milieu de tous, trop occupée à se serrer dans les bras et à profiter du temps qu'ils leur restaient. Elle n'avait même pas put parler à Alisson, mais elle était au moins débarrassée de son père et de sa haine.

-Merci, Mme. Merci beaucoup.

Malgré ses yeux tristes, elle se força à sourire. Un sourire qui l'obligerait à tout effacer, et à tout recommencer.

Cerridwyn qui ne voulait pas attirer plus que ça l’attention avait finalement fait le contraire. Mais cet homme, cet humain, aussi naïf, arrogant et bête que les autres, l’avait cherché. Il devait faire partie des gens qui haïssait les choses sans raison. Sans se l’avouer à elle-même, il avait le même côté que Cerridwyn. Elle détestait autant les humains, que lui, détestait les « montres ».
Niveau tolérance zéro, à se demander qui était vraiment le monstre.

- Et bien, restes la. Restes y autant que tu voudras et pas besoin de venir me chercher quand cette monstrueuse école te lâchera, quand elle sera lasse d'essayer de te comprendre, d'essayer de t'aider. Non, ne viens pas me chercher, car tu n'es plus la bienvenue à la maison, tu ne l'es plus.

Il fallait croire aussi que c’était un homme qui ne savait pas ce qu’il voulait. Etait-ce la dernière chance qu’il laissait à sa fille ? Le souci c’est qu’elle n’avait pas le choix, elle ne pouvait pas revenir. Néanmoins, le père de Lune prouva qu’il n’était pas si idiot que ça avec ce qu’il venait de dire. Qu’il ne laisse pas mourir sa fille de sang-froid prouvait qu’il l’aimait ou du moins encore un peu. La jeune fille une fois vampire avait peut-être une chance d’aller le revoir et qu’il l’accepte finalement. La professeur de sortilèges et enchantement le souhaitait en tout cas.

- Je ne le suis plus depuis un bon bout de temps.

A ces mots et sans au revoir, le père et la sœur de Lune partirent. La vampire les fixa du regard jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus les voir, disparaissant dans la foule. Puis ses yeux glissèrent sur Loshad, elles devraient prochainement avoir une conversation. Puis Cerridwyn pris le soin de regarder les curieux qui détournèrent les yeux et reprirent leurs conversation. Lune la fit sortir d’une certaine rêverie.

- Merci, Mme. Merci beaucoup.

La professeur baissa la tête pour voir Lune qui pleurait en silence. N’étant pas la plus douée pour réconforter les gens, elle posa sa main sur l’épaule de sa future élève avant de d’ajouter :

- Cela ne ressemblait pas à des adieux. On ne sait pas ce que nous réserve le destin, les gens changent après tout. Ce ne sont que les menaces en l’air d’un père fermé d’esprit. Il faudra voir ce qu’il se passe durant les 4 ans et une fois que tu seras sortie d’ici.

Elle avait employé le tutoiement alors qu’habituellement elle vouvoyait tout le monde, cela dépendait des situations. Aussi, lorsqu’elle parlait des transformations elle faisait abstraction de la pire chose qui pouvait se passer. Après tout, elle n’était pas là pour démoraliser les élèves… Enfin… Façon de parler. Elle savait aussi que Lune devait faire abstraction des paroles de Cerridwyn, vu les larmes pour elle c’était bel et bien des adieux, elle ne devait pas croire sa future professeur.

- Je veux bien t’accompagner si tu veux aller quelque part au calme avant de revenir. Comme tout le monde est ici, et comme l’école est dangereuse en ce moment… Je ne peux pas te laisser seule. Si jamais il se passe quelque chose, personne ne t’entendra ou pourra te venir en aide.

En tout cas pour Cerridwyn la "bataille" était remportée. Le père n'avait rien répondu à tous ce qu'elle lui avait dit. Il devait manquer d'argument.

-Oh ma p’tite fille !

Papa me prit dans ses bras tandis que ma mère apportait une main à sa bouche, essuya ses yeux remplis de larme en caressant mes cheveux. Je la serrai ensuite à mon tour après m’être échappé des muscles de me père.

-Vous m’avez manqué ! C’est bon de vous revoir !

Mon frère revint avec nous abandonnant Démona au passage. Je m’inquiétai soudain, honteuse de l’avoir laissé mais fut rapidement rassurée. Une petite femme qui avait tiré ses cheveux argentés en un chignon avait rejoint mon amie, la serrant dans ses bras.
Je me rapprochai emmenant avec moi mes parents et mon frère pour que les deux familles se rencontrent un peu. J’avais surtout hâte de rencontrer celle de la novice. J’avançai en souriant, tenant la main à Adrien.
Lorsque je posais une main sur l’épaule de Démona, je ne fis pas attention à la grande femme qui se tenait face à elle. Mon amie lui tendit la main d’un air froid et je fus soudainement surprise de sa réaction.

-Bonsoir Maman.

J’écarquillai des yeux interrogateurs sur les trois femmes. C’était donc sa mère ? Comment se faisait-il que Démona soit aussi peu heureuse de la retrouver ? Sa mère, quand même !
Je me pressais à ses côtés et fis reculer mon amie de façon à ce que tout le monde puisse voir tout le monde. Je tendis une main à la petite femme de Démona (sa grand-mère ?), puis à sa mère.

-Bonsoir et bienvenue à vous, je suis Amber Wilcox la colocataire de Démona et voici ma famille, me présentai-je tout sourire.

Je voulais paraître rassurante, et puis je me sentais tellement bien que je savais que personne ne pourrait me casser le plaisir de retrouver ma famille, pas ce soir. J’étais à l’aise, détendue.
Je me tournai ensuite vers ma famille, tellement émue de les voir près de moi.

-Oui, c’est la jeune fille dont je vous ai parlé, la meilleure amie que je me suis faite ici, mais il y a beaucoup d’autre gens très sympas que je devrais vous présentais, pourtant Démona reste de loin celle avec qui je partage le plus de chose. Je devrais vous présenter Naomi !

Mon père lui serra la main, ma mère lui fit la bise après avoir salué les deux femmes à ses côtés. Je fus contente de voir ces sourires si familiers tracés sur leur visage, j’ai vu que certain parents n’était pas comme ça, ça me réchauffait le cœur de les voir eux, les parents sans problèmes. Ils se tournèrent vers la mère et l’autre femme.

-Vous êtes donc la mère de cette charmante…comment dit-on déjà ici ? Novice, je
crois ? Je suis content que ma fille est rencontré une telle amitié dans cette école, elle est là depuis un an tout juste, pourtant elle a eu quelque peu de mal à s’intégrer…. Commença mon père.

Je ne fis plus exactement attention à leur discussion, me rapprochant de mon amie et de mon frère, curieuse d’en savoir un peu plus sur la mystérieuse attitude de Démona, mais mon frère me devança.

-Démona… C’est un étrange prénom, tu l’avais avant de venir la ? Amber m’a dit qu’on pouvait changé de nom, mais je suis fière qu’elle ne l’ai pas modifié, ce serait comme nous oublié. Enfin, en tout cas, ce prénom te va bien, c'est original.

-Moi aussi, j’adore !

-Et tu es la depuis combien de temps au fait ?

Il laissa le temps à Démona de répondre et Adrien plongea ses yeux dans les miens.

-Au fait, j’ai eu des nouvelles de Tearihau, Tiheni et toute la bande, ils te saluent et t’embrassent, tu leur manque tu sais, tu nous manque à tous.

Mes amis de Polynésie, j’aurais aimé les revoir un jour, j’espérais d’ailleurs les revoir un jour.

-Démona, soufflais-je, qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Je plantais mes yeux verts dans les siens, ne souris plus. Lorsque j’observais ses pupilles, je me souvenais enfin que le fait de ne pas savoir était horrible.

ELIANA- ELVA

Répondant dans un premier temps à Elva pas un sourire, Eli ne sembla pas réfléchir trèèès longtemps avant de dire :

"- Je ne suis pas censé être venu là pour rien mais parents sont là mais disons que je l'ai fui, leurs façon qu'ils ont de tenter de m'acheter afin de retrouver mes bonnes grâce m'épuise...Je pense que j'irais les voir un peu plus tard pour leur dire leur quatre vérités, car au point ou s'a en est arriver je crois que le pardon n'es plus possible! Mais pour le moment je les laisse me chercher."

Hochant la tête pour montrer qu'elle avait comprit, Elva se permit tout de même un petit rire. Il y avait beaucoup de Novices qui n'étaient pas en très bon terme avec leurs parents mais généralement les adolescent allaient les voir quand même dans l'espoir que leur géniteur aient changer d'avis ou un truc du genre. C'est donc ce qui faisait rire Elva, Eliana ne se faisait pas d'idées et s'amusait même à embêter sa famille en les laissant la chercher.

La jeune blonde s'approcha donc de la nouvelle pour lui montrer un couple qui semblaient jouer les parfaits bourgeois qui viennent voir leur filles adorée faisant sûrement des éloges d'elles en la comparant aux autres Novices et prenant un air compatissant avec les autres parents quand il leur parlait de l'horriiiiiible jour où leur enfant avait été marqué !

"-C'est eux là-bas! C'est méchant a dire mes s'a aurait été drôle que ton chat fonce dans ma mère près du buffet elle aurait fait un scandale pour sa robe: c'est un modèle unique..."

L'italienne tenta de s'imaginer la scène mentalement. Effectivement, ça aurait été bien marrant, mais moins pour elle car si un professeur avait identifier le chat et prévenu la mère d'Eli à qui il appartenait, les économie d'Elva seraient sûrement passer dans cette robe à model "unique"... Pour l'instant la jeune fille avait eu de la change que la personne renversée ne soit pas trop rancunière.

"-Alors on a qu'a attendre l'action venir ensemble tout en faisant plus ample connaissance et puis vu qu'on est là autant profiter du buffet. Un verre sa te dit?"

Changeant ainsi de conversation, Elva hocha la tête, se dirigea vers le buffet et y pris deux verres dont un qu'elle tendit à Eliana :

- Avec plaisir !

Ne sachant pas vraiment quoi dire, Elva balaya la salle du regard pendant quelques seconde et reprit :

- Je me demande tout de même quel sera l'animation principale de cette soirée, parce que je ne sais pas pour toi mais quelque chose me dit que e n'est pas l'exploit de mon chat qui va rester dans les mémoires...

AMBER.W & DEMONA.W

Tout se passa vite autour de moi. Amber présenta sa famille à la mienne, tout en me présentant moi. Je souriais a tout le monde, je n'avais pas a leur en vouloir a eux. Ils étaient vraiment tous adorables. Je ne regardais même plus ma mère qui discutait avec le père d'Amber. Ma mère n'étais sans doute pas venue par sa propre volonté. Amma l'avait sans doute menaçais. Ce qui me fit rire intérieurement. Je fis les présentations.

Alors, Amber, je te présente Amma. Je la considère comme ma grand mère, mais elle est en fait la gouvernante de ma maison. Ma mère, Katherine Flower l'a engagé après disparition de mon père, pour qu'Amma puisse s'occuper de la maison et de moi par la même occasion.

Je fis un grand sourire à Amma qui avait porté la main a son cœur.

Mademoiselle, vous ne devrais pas en vouloir à votre mère, elle vous aimes vraiment.. Même si elle n'accepte toujours pas votre transformation..

Amma, avait baisser la voix. Cela me fit tellement plaisir d'entendre sa voix, avec ses habitudes de me vouvoyer et de m'appeler "Mademoiselle". Je lui fis un grand sourire, décidant de ne pas répondre à la remarque qu'elle venait de me faire. Je n'avais point envie de me disputer avec Amma, qui était tout ce qui me restais de ma famille. Enfin, si j'oubliais ma mère bien entendu !

Démona… C’est un étrange prénom, tu l’avais avant de venir la ? Amber m’a dit qu’on pouvait changé de nom, mais je suis fière qu’elle ne l’ai pas modifié, ce serait comme nous oublié. Enfin, en tout cas, ce prénom te va bien, c'est original,me dit le frère d'Amber.

Je me tournais donc vers lui et lui répondit.

Démona est mon vrai prénom depuis toujours, c'est mon père qui l'a choisit, ma mère voulait que je m'appelle : Gabrielle. Pas que je n'aime pas ce prénom, mais tout ce que veut ma mère, souvent je n’adhère pas.. Et mon père voulait quelque chose d'original et de peu commun.

Je lui fis un sourire. Il me demanda également.

Et tu es la depuis combien de temps au fait ?
Depuis un an dans cette maison de la Nuit.. Mais ma transformation date de il y a trois ans, bientôt quatre ans.

Amber me souffla a l'oreille quelques mots.

Démona, qu’est-ce qu’il t’arrive ?

Ses yeux verts plantais dans les miens, je faisais de même avec mes yeux noisette, maquillais de noir.

Il se trouve que ma mère, ne ma pas contacter depuis bientôt quatre ans et comme par hasard elle se ramène ce soir, pourquoi ? La connaissant elle prépare un sale coup. Je te jure que ma mère est vraiment horrible !, lui murmurais-je.

Je détournais les yeux des siens, Amma s'approcha et murmura a mon intention, même si Amber pouvait l'entendre.

Mademoiselle, il faut que je vous avoue que j'ai forcé votre mère a venir. Je l'ai menacé de lui faire manger des hamburgers tout les midis et tout les soirs, et elle déteste ça. Donc elle est venu.. Mais la connaissant elle va surement vouloir marquer le coup.. J'espère juste qu'elle n'y ira pas trop fort cette fois..

Je levais les yeux au ciel espérant que ce ne serait pas trop grave. Ma mère parlait toujours avec le père d'Amber. Je la vis lever les yeux vers l'horloge qui se trouvait sur le mur d'en face, puis je vis dans son regard, quelque chose d'indéchiffrable. Comme de la fierté. Elle pivota la tête vers l'entrée du refectoire, avec un sourire en coin sur les lèvres. Je suivis son regard. En même temps que cela, j'avais attraper le poignet d'Amber, et instinctivement je m'étais rapproché de son frère, en attrapant un verre d'eau de ma main libre.
Quand je vis la personne, qui passait la porte, tout mes membres furent paralyser. Une boule dans ma gorge se forma, et la colère m'envahit. Je n’eus pas le temps de boire une goutte d'eau, que le verre explosa entre mes doigts.
Thomas. Mon ex petit ami humain. Celui qui m'avait lâché comme une vieille chaussette sale, venait de faire son entrée dans le réfectoire et il marchait droit vers moi. Je regardais vers ma mère, le regard plein de haine. Pourquoi m'avait-elle fait ça ?

AMBER WILCOX * DEMONA WHITE

-Il se trouve que ma mère, ne m’a pas contacter depuis bientôt quatre ans et comme par hasard elle se ramène ce soir, pourquoi ? La connaissant elle prépare un sale coup. Je te jure que ma mère est vraiment horrible !

Elle avait dit ça en un murmure, mais à en regarder mon frère, je vis qu’il avait tout compris. Je n’eus pas le temps de répondre quoi que ce soit à mon amie, Amma s’approchait de nous.

-Mademoiselle, il faut que je vous avoue que j'ai forcé votre mère à venir. Je l'ai menacé de lui faire manger des hamburgers tous les midis et tous les soirs, et elle déteste ça. Donc elle est venue... Mais la connaissant elle va surement vouloir marquer le coup... J'espère juste qu'elle n'y ira pas trop fort cette fois...

J’observais d’un regard incrédule la petite femme et crus comprendre à quoi Démona faisait allusion tout à l’heure. Cependant, je ne saisis pas tout. Quelle sorte de mère voudrait en quelque sorte, se venger pour avoir été obligée à rendre visite à sa fille ? C’était horrible.

-Attendez, que voulez-vous dire par marquer le coup ? Demandais-je.

Elles me regardèrent toutes les deux d’un regard grave, rempli de mystère et je ne pus que ressentir l’envie d’en savoir plus. Elles devaient se tromper, une mère ne ferait jamais ça à son enfant…non ? Enfin, elles la connaissaient mieux que moi, après tout.

Personne ne me répondit et je remarquai les regards furtifs de la mère de mon amie vers la grande porte. Avec la foule de gens, j’avais du mal à voir, mais lorsque Démona se poussa vers Adrien et moi en agrippant mon poignet, je compris que son attention, celle de sa mère et d’Amma s’étaient portées sur un jeune homme qui pénétrait dans la salle. Je fronçais les sourcils, perdue. Que se passait-il ? Pourquoi soudainement, je sentais la novice plus tendue que jamais ? Qui était-il enfin ?

Mes parents s’étaient tus, d’ailleurs, plus personne ne parlait dans notre petit groupe. L’atmosphère devint étrange à l’arrivée de l’inconnu, presque froide. Le garçon s’approcha de nous, soutenant le regard de mon amie et quand je croisais le sien, je tressaillis. Tout cela allait mal finir, je le sentais maintenant.
La novice serrait mon bras, paralysée tandis que je me laissais envahir par une haine étrange. Il fallait toujours que ça se passe mal, ce que cela pouvait être lassant et énervant !

La mère de mon amie –dont j’avais oublié le nom, je l’avoue- arborait un sourire hautain et un regard qui laissait entendre sa satisfaction. Je ne comprenais pas grand-chose, mais je fus assez observatrice pour comprendre que le coup bas de la mère était d’avoir ramené quelqu’un que Démona détestait et qui lui avait fait mal. Si je ne me trompais pas, il passerait un sacré quart d’heure en notre compagnie car je ne laisserais personne la briser aussi facilement. Elle avait longuement pris soin de moi ces derniers temps, et je me devais de la protéger moi aussi. C’était après tout, ma meilleure amie ici. L’inconnu nous rejoignant, je me crispai attendant plus d’information. Une chose était sûre, rien qu’à observer le regard haineux et blessé de la novice, je le détestais.

-C’est qui celui-là ?

AMBER.W & DEMONA.W

Crispée, je regardais les bouts de verre explosé sur le sol. Il y eu un énorme blanc dans le réfectoire. Puis les bavardages reprirent sauf ceux de notre petit groupe. Je redressais la tête, levant mon regard d'ambre sur Thomas. Thomas, celui qui ma fait du mal, celui en qui j'avais confiance, celui, qui, je croyais serait le bon. Thomas, celui qui a été mon petit ami durant tant d'années. Sa route était tracée, c'est moi qu'il venait voir. Amber murmura près de mon oreille.

C’est qui celui-là ?

Je serrai les dents, j'étais blessée, car je savais que ma mère lui avait demandé de venir juste pour me faire du mal, mais j'étais hors de moi, je bouillonnais à l'intérieur. Et être une novice en train de devenir une vampire n'arrangeait rien, car j'étais capable de tout briser, ou encore d'invoquer mon élément. Mais si j'osai levé la main sur un humain ou un autre novice, c'est moi qui serai sanctionnée. La grande prêtresse, et les professeurs étant présents, autant ne rien tenter ce soir..

Mon ex petit ami.

J'avais souffler cela entre mes dents. Du coin de l'oeil je vis Amma, hors d'elle. mais comme toute vieille femme digne de ce nom elle n'explosera pas de colère en publique. Si elle avait pu, elle aurait foudroyer ma mère sur place. Ma mère, si je peux encore l'appeler ainsi, bouillonnait de joie et de haine. Me jetant un regard noir. Je la défia du regard. Elle détourna les yeux pour fixer Thomas qui arrivait sur moi.

Oh mon bébé tu ma manqué !

Avant qu'il puisse m'attirer à lui, je fis un bon en arrière, tirant Amber vers son frère. Thomas était tout sauf un type bien. Les poings serraient le regard droit, dans celui de Thomas, je lui dit sur un ton froid.

Ne m'approche surtout pas. Pour moi, tu n'es qu'un inconnu, désormais.

M'approchant dangereusement de lui, je lui murmurait à l'oreille, en regardant ma mère dans les yeux.

Je sais que c'est elle qui t'a obligé de venir, en espérant que cela me ferait souffrir. Thomas tu ne m'a jamais aimé. Jamais. Je le sais depuis le jour ou tu t'es barré en courant, une fois le croissant de Lune sur mon front. Tu n'es qu'un #@-!##\§@ !

Ma colère était immense, mais ma tristesse aussi, sauf que cette partie là, je la caché.
Je me reculais d'au moins un mètre avec Thomas. Ses cheveux blonds, tombant au dessus de ses yeux bleus. Et dire que je l'avais aimé !
Tout ce passa très vite, il leva la main comme pour me donner une gifle, sauf que...

Démona venait d’exploser le verre qu’elle tenait entre les mains, j’en restais bouche bée. La colère et la haine qui se reflétaient dans ses pupilles sombres déclenchèrent une alarme au fond de moi qui me criait de me mettre sur mes gardes. J’étais soudainement, très tendue, la mâchoire moins crispée que celle de mon amie, la sienne devait d’ailleurs exploser, j’hésitais à fermer les poings, ça faisait tellement cliché.

« Mon ex petit ami »

Je scrutai le garçon, sans un mot, me contentant d’hocher lentement la tête. Il avait des cheveux blonds qui tombaient joliment sur ses beaux yeux bleus. Démona avait du goût mais le fait qu’elle soit aussi silencieuse et si haineuse à présent me fit conclure que ce n’était pas un type bien, malgré son minois d’ange. Lorsqu’il s’approcha d’elle, mon amie recula en un bond en me poussant vers mon frère qui me prit le coude sans pour autant détacher son regard du garçon qui venait de faire irruption dans la pièce.

Plus personne ne parlait. Mais parents restaient là, un air étonné et méfiant sur leur visage, ils s’éloignèrent de quelques mètres, prévoyant des gestes brusques. La mère de Démona souriait, Amma elle, bouche bée ne bougea pas.

« Ne m'approche surtout pas. Pour moi, tu n'es qu'un inconnu, désormais »

Il l’avait vraiment fait souffrir, je ne l’avais jamais vu aussi blessée. Soudain, elle se colla à lui et chuchota à son oreille, des mots que je ne pouvais entendre. Mais je compris très vite qu’elle l’avait injurié….et qu’il n’apprécierait pas.

En effet, tout alla si vite que je ne pus avoir le temps de méditer mes faits et gestes. Le garçon leva la main, près à la frapper. Ma meilleure amie. Personne ne la toucherait, oh que non. Quelque part, je ressentais un besoin intense à ce qu’il fasse un faux pas, j’avais envie de me défouler, je l’avoue. Depuis que nous nous étions retrouvées en pleine coure vides de souvenirs, j’avais besoin de me lâcher. Et comme le taekwondo ici, il n’en pratiquait pas, j’avais tout bonnement abandonné le sport de combat : l’escrime ne m’intéressait vraiment pas.

Enfin bref.

Le plus important, c’est qu’il leva la main. Sur ce coup, je n’ai pas pu me retenir. Je me plaçais devant la novice et barra le coup de l’humain avec une vieille méthode de mon sport favori. J’aurais pu m’arrêté là, mais ça ne m’a pas suffit. Lâchant son avant bras, je m’approchais rapidement et lui décochais une droite. Il se redressait et, lorsqu’il aperçut mon sourire satisfait aux lèvres, se jeta sur moi. Juste à temps, Adrien l’en empêcha, pourtant il ne le frappa pas. Mon frère n’aimait pas se battre, mais Dieu sait à quel point il était fort. Mon père se mit derrière et le retint à son tour. Il était métrisé, qu’est ce que la scène pouvait paraître comique à ce moment, surtout lorsque le petit sourire satisfait de madame la haineuse s’effaça en laissant au passage une expression d’horreur sur le visage.

Je faillis rire, je me retins, du moins assez pour ne pas qu’on le remarque. Me tournant vers Démona, je regardai à nouveau le garçon qu’elle contemplait avec une lueur étrange dans les yeux. La haine ? La peur ? La tristesse ? Je ne savais pas.

« Personne ne touchera Démona, crachais-je sur le jeune homme. Personne et surtout pas un con aussi merdique et inutile que toi ! Tu n’aurais jamais du venir »

Tout le monde nous observait à présent. Bon, je l’avais frappé…et alors ? Ce n’était pas la première fois qu’il assistait à ce genre d’embrouille, si ? Quoi qu’il en soit, j’en avais déjà assez. C’était énervant de voir à quelle vitesse les choses me lassaient maintenant. J’avais vraiment changé, je le sentais moi aussi. Je voulais profiter de ma famille, et une partie de celle de Démona avait tout gâché ! La haine m’envahit soudain, tandis que je me rapprochais de la mère de mon amie.

« Quand à vous, si vous êtes venue pour martyriser votre fille, la sortie est par là ! m'exclamais-je en désignant du doigt la grande porte. Quel genre de monstre êtes-vous pour tenter de briser sa propre fille ! ? Ça me répugne ».

Je tournais le dos à ce personnage méprisant et m’arrêtai devant Amma.

« Vous n’auriez pas du la laisser entrer Amma, elle a gâché la soirée de notre Démona. C’est franchement impardonnable, déjà que le moral n’y ait pas en ce moment, cette femme n’apporte rien de bon ».
Je m’inquiétais soudain pour mon amie, peut-être y étais-je allé un peu fort… Le sourire s’effaça et je lui tendis la main.

Groupe : Maé, Lyna, Naomi, Birdy

Lyna, avec la même politesse et la même prévenance qu’on lui connaissait, présenta sa mère avec le sourire, à qui j’adressais un regard chaleureux. Nous n’eûmes cependant pas l’occasion de nous attarder sur la génitrice de notre amie : le point de mire était, sans surprise, Birdy et sa famille, qui étaient « nouveaux » parmi nous. Ma camarade de chambre, chaleureuse comme à son habitude, fit alors les présentations :

"- Alors, à mon tour les filles voici mes parents Alice et Xavier, et ma sœur Erika!"

Puis se tournant vers ses parents :

"Voici Naomi ma camarade de chambre qui n'a rien de la folle furieuse souveraine du rose bonbon sur qui j'avais peur de tomber, et Lyna et Maé se sont les premières qui m'ont accueillies quand je suis arrivée ici: et pour dire je suis contente qu'elles soient tombées sur moi par hasard!"

Ayant été adoptée, ma colocataire n’avait aucune ressemblance physique avec sa famille. Et pourtant, leurs yeux pétillants et leurs sourires heureux et sincères étaient les mêmes. Les parents de Birdy avaient en tout cas l’air vraiment ouverts et sympathiques, mais ne les connaissant pas, je ne sus si je devais leur serrer la main ou… Birdy me sortit de mes réflexions par un joyeux :

"-Je ne sais pas vous mais toutes ces émotions m’ont donné soif!"

Sa remarque fut accueillie par des exclamations approbatrices, et nous nous dirigeâmes tous vers le buffet garni, chacun se servant à sa guise café, chocolat chaud, jus d’orange, coca-cola ou diverses autres boissons dont les tables étaient loin d’être démunies ! Comme les conversations reprenaient de plus belles entre chaque famille, mon frère proposa à tout hasard d’aller s’assoir dans l’un des petits coins aménagés pour les rencontres de ce genre. Notre petit groupe de onze s’installa donc, après avoir pris soin de vérifier qu’aucune personne âgée ne cherchait de siège pour se poser.
Assemblés en cercle, tous discutant les uns avec les autres avec le sourire, nous formions un petit groupe gai et serein. Ce n’était malheureusement pas le cas de tous les novices, dont nous entendions les éclats de voix de certains à l’autre bout de la salle. Une voix, parmi les autres, détourna momentanément mon attention : Lune, une novice de première année, semblait avoir quelques ennuis avec celui qui semblait être son père… Cerrydwin, heureusement arriva vers l’origine de la dispute et calma l’ambiance. Je repérais également Amber, avec son frère et ses parents. On s’était promis de nous présenter à nos familles respectives, et je pensais à lui réserver un petit moment dans la soirée…
Nous parlions de tout et de rien, des métiers et situations de chacun, certains racontant une anecdote de temps en temps… Nous riions, et pourtant tout le monde prenait soin d’éviter les sujets « tabous », comme Nayel et les meurtres récents. Et malgré les apparences les quelques blancs, entre les sujets de conversations, étaient lourds de sens…
Lyna, Maé, Birdy et moi, étant novices et vivants à la Maison de la Nuit, étions habituées à cette ambiances et à ce rythme ; nous y pensions bien sûr, mais nous faisions avec ! Pour nos familles, toujours inquiètes pour nous, c’était différent. Et alors qu’au bout d’un moment, la discussion tarissait, mon frère ne put retenir ce qui lui brûlait les lèvres :

- Mais… sinon… pour ce qu’il s’est passé ici… Qu’est-ce que vous en pensez ? Enfin je veux dire, que doit-on faire nous, en tant que familles ?

» La Nuit (Mortelle) des Parents
» Absence (de tous les membres)
» Lucius, l'inconnu de tous...
» Perdu parmi tous sa !!! [ Pv libre ]
» S'unir malgrès tous ce que pense les gens...[RP Nahan+ libre]