Les murs ont des oreilles. [PV Libre]

Le salon... Salle plutôt parfaite lorsqu'il s'agissait de voir un peu les élèves, ce qu'ils faisaient de leur journée, les nouveaux potins de la semaines, les modes etc. Le professeur de sorts et enchantements sortaient rarement de sa salle de cours et de ses appartements. Et donc elle n'avait pas un regard extérieur sur le monde, un monde qu'elle s'amuser à venir connaître, quasi ni vu ni connu au salon. Chacun y parlait de bon train. Cerridwyn choisissait toujours la même et unique place, de cet endroit, il était possible de pouvoir écouter toutes les conversations si et seulement si les présents ne chuchotaient pas. En général les élèves étaient tellement occupés à ce qu'ils racontaient qu'ils ne faisaient pas attention aux gens qui ne faisait pas partie de leur conversation. Soit Cerridwyn ne faisait pas partie d'aucune conversation, elle pouvait donc se déplaçait telle une ombre dans le salon, sans que les gens ne s'en aperçoivent. Et puis de toute manière, si quelqu'un la remarquait, ce n'était pas excessivement grave.
Elle venait lorsqu'elle en avait le temps, elle pouvait se faire déranger rien de méchant n'allait arriver à la personne qui le ferait. Plutôt incroyable comme histoire.
Quoi qu'elle était aussi venue pour pouvoir en apprendre d'avantage sur cette fille de l'autre jours, dans la boutique de magie. Elle espérait intercepter une rumeur ou deux sur elle ou qui que ce soit d'autres d'ailleurs.
Dans cette optique, la vampire avait emmené un livre avec elle dans l'espoir de passer inaperçu et normale si jamais on la remarquait. Elle était habillée de gris, couleur plutôt neutre, et un peu de blanc et de rose très pâle pour relever le tout.
Elle s'assit, ouvrit son livre et se mit à lire, ou plutôt faisant semblant de lire. Regardant parfois les gens dont elle entendait les paroles.

Quelqu'un allait bien évidemment retenir son attention.

Je passais en courant dans le salon, cherchant désespérément mon dossier sur les fantômes que j'avais fait passer avec Mathys ou sans lui de l'autre côté. J'étais certaine qu'il y avait quelque chose dedans qui m'aiderai... mais cela restait à vérifier. C'était une espèce de journal, où je racontais chaque "affaire" dans les moindres détail, afin de pouvoir m'en resservir si besoin était. Seulement, la dernière fois que je l'avais vu, j'étais ici.
J'entrais donc en courant, et commençais à chercher frénétiquement. Je le dénichais enfin, coincé entre deux magasines de mode que je soupçonnaient d'être soit à Eli, soit à Lénah. Je le pris et m'apprêtais à repartir. Manque de chance, j'aperçus le Professeur Sùrionn... aïe. Il fallait que ça tombe sur moi. Ou alors elle avait anticipé ma destination et m'espionnais, ou alors j'attirais les ennuis comme personne! Je savais qu'elle ne me laisserai pas tranquille, qu'elle m'avait dans le collimateur. Pour mon plus grand déplaisir. Je ne savais comment réagir.

Tony Micelli venait de débouler dans le salon. Bien que personne ne fit vraiment attention à elle, tellement occupés dans leurs occupations diverses, Cerridwyn la regarda. Elle était tel un bourdon perdu dans une autre ruche que la sienne (pourtant le salon était son élément), affolés et butinant toutes les tables à la recherche de quelque chose. Un mouvement plutôt agaçant pour le professeur en fait. Elle arriva à une table à côté de la vampire et en sortie un dossier qui ne ressemblaient en aucun cas aux autre magasines présents dessus. Cerridwyn pu voir sur son visage qu'elle était soulagée, jusqu'à ce que leurs regards à tous les deux se croisent. Là son visage se décomposa.

"- Un problème Tony ? Vous êtes plus pâle qu'un vampire, auriez vous vu un fantôme ? Ou alors justement pas... Qu'est ce que vous avez dans les mains ?"

Le professeur ferma son livre y laissant son index comme marque page. Elle fixait Tony, qui de son avis, devait encore faire quelconque magies ou elle ne savait quoi encore. Monde ou pas, elle était bien décidé à en savoir un peu plus cette fois-ci. Peu à peu les gens se retournaient vers elles deux, cible de tous les regards en plein milieu du salon.

"- Un problème Tony ? Vous êtes plus pâle qu'un vampire, auriez vous vu un fantôme ? Ou alors justement pas... Qu'est ce que vous avez dans les mains ?"

Oh, l'ironie du sort! Non seulement je tombe sur la prof qui me déteste le plus au monde, mais en plus nous sommes entourés de pauvres imbéciles avide d'entendre ce qui se passe. La journée pourrait-elle être meilleure?

-C'est une espèce de cahier assez spécial, un sorte de journal intime. Ce n'était sans doute pas judicieux de ma part de l'oublier ici, mais bon...

D'un sens, c'était vrai. J'écrivais dedans tout ce qui se passait, mais pas par rapport à moi, par rapport aux fantômes. Mais c'était vraiment très personnel. Sauf que la connaissant, elle voudrait le regarder! Pouvais-je être plus dans le pétrin qu'aujourd'hui? J'en doutais. Quoi que, ne dit-on pas qu'il y a toujours pire?

-Si vous voulez bien m'excuser Professeur, je vais retourner dans ma chambre.

Je m'avançais vers la sortie.

Tony avait l'air très confuse et ce n'était pas étonnant avec la pression que le professeur Surionn lui mettait ainsi que les regards de tous qui devaient peser lourd sur ses fragiles épaules :

"- C'est une espèce de cahier assez spécial, une sorte de journal intime. Ce n'était sans doute pas judicieux de ma part de l'oublier ici, mais bon...

- Certes... C'est comme brûler certains livres...

- Si vous voulez bien m'excuser Professeur, je vais retourner dans ma chambre."

Le professeur en question eut à peine le temps de dire "faites donc" que Tony avait déjà tourné les talons et s'en était allée aussi rapidement qu'elle était venue. Les gens autour reprirent donc leurs occupations après quelques chuchotements. Cerridwyn rouvrit son livre, fini pile poil son chapitre et soupira. Elle le ferma et réfléchit pendant quelques instants. Puis elle se leva et parti suivre Tony à distance. Cerridwyn voulait savoir ce qu'elle manigançait, elle avait quelques sortilèges en tête pour pouvoir la suivre discrètement.. Il ne faudrait pas la perdre de vue, ce serait trop frustrant.
Elle s'engagea donc dans les couloirs.

[Je te laisse continuer dans un autre endroit ou alors on continue ici quand même ?]

[ Je vais continuer dans ma chambre, enfin si tu veux bien, à moins que tu préfères un autre lieu ]

[Nope c'est tout bon, fais je te suis ^^]

[ Ok ]