Comme quoi, il faut regarder où l'on marche... [Pv Surionn]

Je m'étais rendue au temple de Nyx afin d'y prier en paix, loin de tout le brouhaha quotidien qu'engendrait le Campus et particulièrement les premières années. Je n'y avais pas était depuis plus de deux semaines, ce qui n'étais pas dans mes habitudes. J'étais très fidèles à Nyx qui m'avait aidé lors de difficultés particulièrement dangeureuses. Je m'y étais rendue en cette fin de journée, pour nous vampire, de dimanche. J'avais traversée le parc, m'étais rendue au temple grec, très ancien pour me recueillir tranquillement. Puis, une fois totalement apaisée, j'avais déposé une bougie violette et l'avais allumé. Puis j'étais sortie.

Sur le chemin du retour, je méditais la rédation que je devais rendre pour mardi sur Bram Stocker, l'écrivain jaloux, qui n'avait pas réussi à se remettre de la trahison qui avait eut pour conséquence de ne rester qu'un pitoyable humain. Le problème était que Bram Stocker était un de mes auteurs préférés, loin derrière le très phylosophique Pierre Bottero. Comment dénigrer quelqu'un que vous appréciez ?! Je ne savais pas...

Je devisais don sur ce problème lorsque par mégarde, je rentrais malencontresement dans un des habitants du campus. Lorsque je me degageais et levais les yeux, je vis qu'il s'agissait de mademoiselle Surìonn, le professeur de Sortilèges et Enchantements. Je m'iclinais respectueusement, le poing sur le coeur et m'excusais:

"Pardonnez-moi professeur, j'étais perdu dans mes pensées...

Prier.
Cela calmer toujours Cerridwyn d'aller prier un peu. Elle oubliait presque tout ses problèmes. Des problèmes dont tout le monde en était la cause, bien évidemment. Elle soupira. Il fallait qu'elle pense à organiser de nouveau cours pour les prochaines heures, et aussi de faire des exercices différents pour tous les élèves qui avaient un don. Le sien était le feu. Sans doute qu'un ou une élève possédant le même don allait pouvoir s'attirer les faveurs du professeur... Enfin faveur. Personne ne pouvait s'attirer la sympathie de Melle Sùrionn, disons.. juste moins d'ignorance. Bref le matin aller être long...
La jeune femme chercha soudain dans son sac à la recherche de sa bougie rouge flamboyante. D'ailleurs elle était elle même habillé de rouge, un beau rouge brasier. C'était plus plaisant encore de se sentir entouré par son élément lorsque l'on priait.
Après avoir enfin trouvé sa bougie quelque chose vint la percuter. Très très déplaisant. Ses yeux se levèrent donc vers ce qui l'avait troublé, et son regard se plongea dans celui de la demoiselle. Elle s'inclina bien vite en s'excusant, le professeur lui, était devenue d'une humeur peu aimable. Sa bougie gisait maintenant sur le sol.

"Pardonnez-moi professeur, j'étais perdu dans mes pensées...
- Lyna...Dawson..."
*Cerridwyn leva un sourcil de dépit*
"Vous aviez "l'esprit" ailleurs ? Ce doit être frustrant de se sentir abandonnée par quelque chose qui est au plus profond de nous même... *elle regarda au dessus de la tête de l'élève et regarda le temple* Surtout après avoir prié. Auriez vous quelques... Difficulté ?"

La fin de sa journée était belle et bien fichue. Juste parce qu'une élève l'avait à peine bousculée me diriez vous ? Mais le professeur détestait beaucoup qu'un être "étrange la touche", même si elle en faisait partie depuis bientôt quinze longues années. Elle attendait de voir la réaction de Lyna. Son regard vira au sol, où elle regarda la bougie puis il revint se poser sur le visage de l'élève.

Mademoiselle Surìonn, il eut fallu que je bousule, mademoiselle Surìonn. J'avais autant de chance qu'un lapin en plein milieu d'une autoroute, c'est à dire aucune. Par Nyx, pourquoi étais-je tombée sur elle. Autant Cerridwyn Sùrionn était une prof' de sortilèges extraordinaire, autant elle avait un salle caractère, irritant et désagréable.

- Lyna...Dawson...Vous aviez "l'esprit" ailleurs ? Ce doit être frustrant de se sentir abandonnée par quelque chose qui est au plus profond de nous même... Elle regarda derrière moi. Surtout après avoir prié. Auriez vous quelques... Difficulté ?
-Aucunement professeur, autant faire preuve de respecter, Nyx n'abandonne jamais ses enfants, peu importe où et comment soient-ils.

Elle me devisagea avec dédain. Le professeur était d'une beauté particulière, belle comme toute les vampires adultes, mais particulière. Grande, très grande, avec des cheveux argents magnifiques, de belles canines et des yeux hypnotisants. Mais elle était irritante à souhait, je me surpris à penser qu'elle devait bien s'entendre avec Chuck, Grace et Kevin qui avait tout trois un caractère de feu...
Soudain elle baissa les yeux au sol et attendit. Je regardais et me baissais, ramassant ça bougie rouge. Surìonn était prétresse de l'élément feu, pas étonnant que je ne m'entendes pas avec elle. Je sentais l'eau, l'air et l'esprit, mais pas le feu ! je lui rendis gauchement sa bougie.

-Mille excuses, une fois de plus. Ajoutais-je.

"- Aucunement professeur, Nyx n'abandonne jamais ses enfants, peu importe où et comment soient-ils"

Peu importe comment sont les gens Nyx était là oui... Cerridwyn serra le poing puis se calma. Nyx l'avait aidé en lui donnant une partie de son don. Elle avait, en partie, accepté d'être pretresse car elle lui était redevable. Grâce à ce pouvoir elle se sentait moins seule.
Lyna Dawson comprit qu'elle devait ramasser la bougie, c'était bien de sa faute, c'était donc elle qui devait poser un genou à terre. De toute façon le professeur ne s'abaisserait jamais devant quelqu'un pour ramasser quelque chose. Elle était grande, elle dépassait quasi tout le monde, ce n'était pas pour qu'on puisse voir le dessus de son crâne. Elle la regarda faire sans aucune expression sur le visage, attendant qu'elle se relève. A ce moment là elle déroula ses doigts fins vers l'enfant, laissant apparaitre ses longs ongles nacrés. La jeune fille lui rendit maladroitement, et la main de Cerridwyn se ressera tels les serres d'un corbeau sur la bougie, sans pour toutefois l'abimer de ses griffres. Ni hochement de tête, ni merci se fit voir ou entendre de la part de Melle Sùrionn. Il n'y avait pas besoin de remercier une faute.
"- Milles excuses une fois de plus."
Oui, elle ne pouvait que s'excuser de toute façon. Et puis il était idiot de dire que les excuses étaient acceptées. On ne peut pas ne pas accepter d'excuses, ce serait si incensé...
"- On apprend de ses erreurs... Vous avez commis votre unique faux pas demoiselle, ne recommencez pas."

Oui, Cerridwyn avait décidé que le destin pouvait être défavorable il suffisait de regarder le siens par exemple. Elle accordait donc une chance à chaque élève, un faux pas de plus et ce serait finit. Un faux pas de plus et ce serait compté comme volontaire de la part de celui qui l'avait fait. Il valait donc mieux se tenir à carreaux.

Elle saisit la bougie de ses ongles parfaitement manucurés et nacrés, comme des griffes acérées. Aucun remerciement, aucun approuvement ou acquièsement, pas un hochement de tête. Un visage impascible, comme d'habitude. Elle ne m'apréciait pas et je ne demandais pas à ce que ça le soit.
- On apprend de ses erreurs... Vous avez commis votre unique faux pas demoiselle, ne recommencez pas. Me répondit-elle.
Je me morigénais, plus jamais je ne serais étourdie en marchant. Plus jamais... De plus, je venais de gaher mon unique chance. Il faudrait que je sois exemplaire lors de ses cours et que je redouble d'effort ! Sinon, elle me détruirais en à peine deux secondes, que ce soit de réputation ou de forme.
J'acquiésais et me congédiais moi même:
-Professeur, je ne vais pas vous importuner plus longtemps, pardonnez mon étourderie et passez une bonne matinée. Dis-je en m'inclinant, puis je partis.

Lyna partie d'elle même, elle lui avait au moins souhaité une bonne matinée. Sans même se retourner, la prêtresse continua son chemin comme s'il ne s'était jamais arrêté et pensa à sa prière et à Nyx.