Une arrivée mouvementée [PV Loshad]

Je fais toujours des premiers posts hyper longs, mais je ne demandes pas qu'on me rende la longueur. Bonne lecture, si vous avez le courage de tout lire... !

Un pas. Puis un autre. Et encore un.
Sous le soleil de plomb qui rendait l'air étouffant, un homme avançait difficilement sur le bitume brulant d'une route de campagne. La chaleur était insupportable et, se trainant à grandes peines sur le chemin, l'être suffoquait douloureusement à la recherche de quelques brins d'herbes frais, devenus aussi rares que l'ombre dans cette région semblant dépourvue de tout arbre. Quelques voitures le dépassaient parfois, klaxonnant devant sa tenue quelque peu indécente. Le torse nu et son bermuda de toile clair descendant plus qu'il ne le devrait sur ses hanches, le jeune homme, sous les rayons encore ardents d'un soleil de fin de journée, luisait de sueur. Ses quelques affaires froissées en boule dans une de ses mains, il avançait ; luttant pour ne pas céder, il se laissait bercer par ce rythme incessant, cette musique répétitive, qui lui permettait de tenir, comme dans une transe.

Il ne fallait pas briser le bruit sourd du métronome qui chantait tel un glas dans sa tête. Il devait continuer jusqu'à rejoindre sa destination, jusqu'à trouver son but. Trop longtemps il avait erré, désormais, une vie stable l'attendait. S'il arrivait à la rejoindre.

Un pas. Puis un autre. Et encore un.
Assommé par ce qui restait son ennemi le plus fidèle, son adversaire le plus tenace, l'homme, ne paraissant plus que son ombre, se laissait porter inconsciemment par ses pas, sa seule compagnie demeurant son chien, qui, tout aussi éreinté, se déplaçait langue pendante, yeux mis clos, à ses cotés.

Impossible pour lui de s'arrêter. L'herbe fraiche à ses pieds aurait fait office d'un merveilleux oreiller, mais, s'il stoppait sa marche, il dormirait et, s'il fermait les yeux, il dépérirait sans doute aucun, à la fois brulé par le soleil et étranglé par la soif.
Le manque de sang.
Un vrai supplice pour un vampire, et, sous l'astre solaire, la torture semblait s'intensifier à chaque pas. À demi conscient, l'homme se pris les pieds dans une roche et tomba.

Un pas. Puis un autre. Et... Une chute.
Le rythme venait de changer. Maintenant, l'homme à la chevelure ébène n'arrivait à enchainer plus de dix mètres sans se retrouver à terre. Ses forces le quittant peu à peu, il sentit que bientôt, il ne pourrait plus lutter. D'ici peu, ses paupières resteraient closes et, dans les bras de la nuit, il s'enfoncerait doucement.

S'il en était arrivé là, c'est que, mu par de soudains remords, le vampire n'avait pu se résigner à avaler quoique ce soit depuis plus d'un mois. Evitant le soleil et tout bain de foule, il ne s'était pas laissé aller à son instinct sauvage depuis longtemps. Désormais, la soif le tenaillant au plus profond de son être, il ne rêvait plus que de sang, prêt à tout pour en avaler, mais ne possédant pas assez d'énergie pour s'en procurer.
Un cercle vicieux, il n'y avait pas d'autres mots pour définir la situation dans laquelle se retrouvait le trentenaire.

Un pas. Puis un autre. Et... Pas de chute.
Ses forces l'avaient définitivement quitté. Désormais, poussé à se manifester par la chaleur du soleil, il trouvait son second souffle. Il ne contrôlait plus ses actes. Trop faible, la maladie avait pris le dessus sur lui et, même si elle lui permettait de se relever et de marcher à nouveau, ignorant la soif et la douleur, fier... Elle ne présageait rien de bon.

Finalement, son salut résida en la personne d'un paysan venu récolté le fruit de ses semences. Arrêtant son camion devant le jeune vampire, l'humain, âgé d'une cinquantaine d'années, proposa son aide au vagabond qui, pour seul remerciement, lui planta ses crocs dans la gorge, avant de l'hypnotiser pour lui effacer tout souvenir de cette entrevue. Le laissant assommé dans son véhicule, le jeune homme l'observa un moment, ayant du mal à contrer son envie meurtrière de le vider de son sang, mais finalement, rassasié et en pleine forme, il parvint à garder le contrôle. Et, tandis que la pleine laissait place à la foret, peu à peu, le soleil descendait vers l'horizon, et le duo vampire-chien marchait vivement.

~ ~ ~

A son arrivée à la Maison de la Nuit, Kristopher ne sentait presque plus les méfaits qu'avaient eu le soleil sur son organisme. Pourtant, la tête haute, le regard droit et un sourire au coin se dessinant sur ses lèvres, il n'était pas tout à fait lui même.

-Bon. Espérons que je ne vais pas attendre toute la nuit.

HRPG : Je me suis dis que cela pourrait être intéressant de faire débarquer Kristopher lorsqu'il est sous l'emprise de sa maladie. Bon courage... !

Notre Maison de la Nuit avait beau être une des plus ancienne, puisqu'apères tout, l'Europe était le plus vieux monde, nous n'avions pas encore une équipe au complet. En effet, nous manquions horriblement de professeur et les évènements qui venaient nous bousculer, poussaient certains professeurs à quitter précipitement les lieux. Qui plus est beaucoup des vampires nouvellement transformé préféré se lancer dans une carrière artistique ou cinématographique, pourtant déjà bien occupé par les vampires, plutôt que d'enseigner à leur tour...

J'avais donc envoyé plusieurs lettre au conseil des Vampires qui avait pris quelques mesures pour tonifier notre équipe éducative. Ainsi, un nouveau professeur devait arriver dans la soirée, c'était enfin une bonne nouvelle, notamment aujourd'hui: je venais d'apprendre que Pierre Dawson, le professeur d'anglais allait être muté en Angleterre... Il faudrait donc trouver un nouveau professeur d'Anglais sans compter Gabrielle qui elle aussi devait partir, remplacer les profs qui s'absenaient et en trouver de nouveaux et motivés...

Le soleil toucherait bientôt l'horizon, collorant le paysage de miriade rouge et rose, orange et dorée, alors que moi, j'attendais patiemment le nouvel arrivant, patiemment et néanmoins, impatiente, les cours commencerais dans une grosse heure et je ne tenais pas à être en retard à mon cours, cela donnerais une excuse aux fainéants pour en faire de même...
Je m'étais donc changé, troquant ma tenue d'équitattion pour un costume féminin noire, la chemise échancrée, et un pendentif en croissant de lune posant sous mon cou. Le noir mettais en valeur mes cheveux de feu qui eux cachait ma marque, un croissant de lune et deux chevaux galopant. De simple boite à petit talon, le bras croisé sur la poitrine devant la statue de Nyx, dans la cour de l'école.

Le nouveau professeur d'escrime ne tarda pas à faire son arrivé. Il avait l'air arrogant, ce qui me poussait à me méfier un peu, j'avais reçu un courier me disant de faire un peu attention avec lui, il avait apparement causé quelques soucis... Sous ses air arrogant, il avait plutôt un beau visage et l'allure athlétique sous ses vêtements. Il ne me vit même pas... C'était décevant, pour un homme d'action cencé faire attention au moindre détail du paysage, des batiments et des gens. On me l'avait recommandé comme bon escrimeur et c'était le seul disponible, j'avais donc accepté sa venue...

-Bon. Espérons que je ne vais pas attendre toute la nuit.

-Espérons que nous, nous n'avons pas que cela à faire, Monsieur Stein. Je suis Loshad, la directrice, ravie de vous rencontrer. Répondis-je poliment.

Il s'était parlé à lui même mais j'avais profité de cette tirade pour m'avancer. Il était à l'autre bout de la cour, j'avançais donc en silence jusqu'à arriver à sa hauteur. Tandis que j'avançais, le moindre rayon de lumière disparu, absorbé par la forêt, nous plongeant dans l'ombre du campus. Je lui tendis mon avant bras droit pour qu'il le saisisse à la façon des vampires pour me saluer, comme tout autre vampire...
Je pus ramarqué l'odeur de sang qui émanait de lui, il avait bu avant de venir, je le sentais à plein nez, une odeur de sucre férreux, avec une note de terre et de plein air, un vieux cru...
[C'est court et nul, désolé...]

La journée avait était on ne peut plus épuisante et des plus rudement longues pour le nouveau professeur de la Maison de la Nuit française. Lui-même le reconnaissait et, malgré son air frais et son visage détendu, l'on pouvait le remarquer à la muette gestuelle de son corps qui, pour ceux qui le connaissait, démontrait clairement que quelque chose n'allait pas. Un pied battant sur le sol un rythme inconnu de tous, y compris de sa propre personne, des doigts en faisant tout autant de manière rapide et répétitive sur le bermuda de toile, et, finalement, le regard vide de tout éclat et plongé dans l'observation obnubilée d'un point, somme toute, imaginaire. Fatigué et visiblement perdu dans ses pensées, l'escrimeur ne se préoccupait de rien, n'écoutait rien et, bien que cela soit rare, demeurait garde baissée, en proie à toute attaque. Néanmoins, baigné jusqu'au cou dans l'état second que déversait sur lui son esprit, en guise de morphine pour tolérer le soleil, Kristopher n'en restait pas moins conscient et lucide ; d'autant plus qu'avec la disparition quasi totale de l'astre journalier, le mal s'évaporait peu à peu de son être.

Aussi, lorsque dans son dos, la voix fluide et chaude d'une jeune femme se fit entendre, l'homme sortant de sa torpeur, s'étonna lui-même de ne l'avoir perçue plus tôt. Déçu de donner une telle image de sa personne, il pensa un temps à s'excuser d'une telle première impression, qui, au demeurant, ne ventait nullement ses mérites, qui, ensuite, le présentait comme étant un individu distrait et inattentif à son environnement (soit le contraire exact de ce que requérait le métier de maitre d'armes et de ce qu'était réellement sa personnalité) et qui, enfin, pouvait se révéler injurieux pour sa supérieure. En effet, simplement vêtu d'un short de toile lui arrivant à peine aux genoux et de baskets d'une matière similaire, le trentenaire demeurait torse-nu et, bien que cette vue ne demeurât en aucun cas gênante pour lui ou qui que ce soit d'autre, il était évident qu'elle ne correspondait pas à la situation actuelle.
Cependant, se trouvant dans le temps de battement qui liait les deux facettes de sa personnalité, période instable au plus haut point, il finit par réagir d'une manière toute contraire, ne se préoccupant ni de sa tenue, ni des grognements menaçants de son compagnon quadrupède.

Se retournant en un bond pour faire face à son interlocutrice, il fut d'abord sujet à plusieurs émotions diverses qui déferlèrent dans son esprit.
La surprise d'abord, de se retrouver face à un être paressant posséder une expérience de la vie encore si juvénile, compte tenu de la fonction qu'elle occupait.
Cependant, il ne faut pas se fier à la couverture d'un livre et, la jeune vampire pouvant facilement se révéler âgée de un ou plusieurs siècles, le jeune homme se mît instinctivement aux aguets, épiant les moindres manies de la jeune femme afin de déterminer si, comme toutes les directrices de la nuit qu'il avait connues, celle-ci possédait la sagesse d'un âge avancé.
L'intérêt ensuite, d'avoir pour supérieure directe une somptueuse jeune femme de sa race et dont les cheveux de feu, semblant à chaque pas s'enflammer de plus belle, ravivaient l'intérêt déjà notoire que sa condition de vampire aurait pu susciter chez l'ancien combattant.
Le respect mêlé à un certain dédain, finalement, dus au fait que longtemps l'homme n'avait côtoyé ses semblables, préférant les éviter, eux et leur pouvoir souvent horripilants.

Reprenant ses esprits, Kristopher réalisa que la nouvelle venue lui tendait son bras pour le saluer à la façon des vampires. Ce salut, le jeune homme ne l'avait réellement jamais compris ni pris au sérieux. Trouvant ses congénères bien trop strictes et droits, il avait souvent refusé de s'adonner à un tel geste, brisant les coutumes sans remords. Ce soir ne faisant pas office d'exception, le jeune homme toisa un instant la jeune femme avant de faire quelques pas en direction de la grande entrée principale, devant laquelle il s'arrêta, dos à son interlocutrice.

-En effet, l'attente est quelque chose d'insupportable. Épargnons-nous donc les politesses et allons droit au but, non ?

Se retournant vers la directrice, les mains dans les poches de son bermuda et le regard fier, il poursuivit sur le même ton :

-Ah, et je suis également enchanté. Ceci dit, avant que nous fassions quoique ce soit, pourriez-vous m'indiquer un endroit où je trouverais des habits dignes de ce nom ? Je suis venu ici en repérage et donc seulement accompagné de mon chien, Loki... Or, je crains que mes vêtements actuels ne soient plus d'un très bon effet.

Ajouta-t-il en lâchant sur le sol le T-Shirt sale et taché de sang qu'il avait en main depuis le début de l'après-midi.

-Il ne s'agirait pas de choquer les élèves avec l'odeur peu alléchante que m'a donné mon précédent en cas, n'est-ce pas ?

HRPG : T'en fais pas, moins non plus c'est pas super de toute façon Et puis, j'aime bien certaines de tes formules (la dernière par exemple, elle m'a tué ^^)

Le dénommé Kristopher Stein ne pris pas la peine de répondre à mon salut et je ne pus m'empêcher de fronçais le nez, relevant mes narines dans un air de dédain absolu. Encore un de ses stupides homme qui ne s'abbaissent pas à saluer une femme ou encore une marque d'arrogance puérile qui ne faisait pas grandir mon estime pour ce vampire en tenue négligée que j'aurais renvoyé un bon coup de pied aux fesses si il n'avait pas était d'une importance non négligeable.

Je baissais les bras, les croisant dans mon dos, suivant d'un regard scrupuleux ce nouvel hôte. Il s'avança vers la grande porte, proférant quelques mots dont je choisis d'ignorer. Je n'allais pas m'abaisser à obéïr. Même si comme il le demandait, j'irais droit au but.
Son enchantement, déplacé, après ce qu'il venait d'anoncer me laissa de marbre. Cette arrivée commençait merveilleusement bien...

Il se détourna pourtant, reportant son attention sur ma personne. La façon dont il se tenait, affichait une grande assurance, un dédain pour les réglès et une fierté que seul le ridicule pourrait ébranler, quoique...
De tout temps, depuis la naissance des vampires, les femmes avaient dominé dans cette société à contrario de nous cousins les êtres humains qui pronaient la supériorité masculine. Je n'allais donc pas me laisser marcher sur les pieds.
L'escrimeur me demandait de lui indiquer un lieu pour changer de vêtements qui lui manquait cruellement je devais l'admettre. Il venait en "repérage". Ben voyons. Je commençais vraiment à douter de ses capacités d'enseignement vu la décadence dans laquelle sa vie roulait. Et son chien, un chien d'ailleurs, non un chat. Loki, avait-il seulement lu quelques Marvel ? Ou étudié la mythologie nordique ? Loki était un dieu fripon notament connu pour avoir donné naissance au mythique Sleipnir, le cheval à huit jambes du dieu Odin...

- Il est futile de s'occuper de cela maintenant. Vous avez pu tenir jusqu'ici dans une telle tenue non ? Pourquoi ne pas attendre quelques secondes que nous nous occupions du plus important. La boutiquiaire passera vous voir quand vous serez dans vos appartements. Elle sait déjà de quoi vous avez besoin, elle a un don pour ça. Nous n'allons donc pas nous embêter de telles choses. Je vais vous montrez votre salle de travail, les endroits les plus important qui pourrait vous servir: salle de sport, réfectoire, infirmerie, temple, appartement...

Je ne lui laissais pas le temps de répondre, savourant ma répartie à grande bouchée. Sur le même ton hautain je continuais:

-Les élèves ont vu bien pire ces derniers temps, je ne crois pas que votre petite débauche les effraye, seul votre réputation pourrait en patir. Donc à moins que vous souhaitiez encore perdre votre temps en bavassements, je vous invite à me suivre !

Tournant les talons, j'avançais vers la porte et l'ouvrit sans déclancher le moindre grincements. En sourient ingénuement, je déclarais ceci:

-Oh..., n'oubliais pas de ramasser le reste de votre vêtements. Je ne tolèrerais aucun déchet dans cette cour, je ne pense pas que Nyx apprécierais de voir trainer vos loques à ses pieds...

[C'est court mais le plus important y est yeud

]

La fierté. Voila bien quelque chose de compliqué et d'envahissant. Toujours présente chez les êtres hautains, se faisant pressante chez les humbles : demeurant en permanence dans l'air ambiant, en somme. Les vampires, sur ce point-ci, n'ont d'ailleurs rien à envier aux humains. On pourrait même dire qu'ils ont été les précurseurs de ce sentiment narcissique tant il peut être omniprésent dans leur société. Par bien des cotés pourtant, car entraînant entre autres, dédain et mépris des autres, la fierté est une chose antisociale. Brisant tout rapport amical avant même qu'il ne débute et favorisant donc les conflits puérils et vicieux entre les êtres, ce sentiment, telle la pourriture qui infeste un délicat met, engendre souvent en effet, l'isolement des âmes. Dosée avec parcimonie, il peut cependant conduire un esprit a effectuer de grandes choses, car convaincu de sa personne. Néanmoins, rares sont ceux qui, aujourd'hui, savent contrôler leur émotions et réactions face aux autres. Ainsi finalement, naissent égoïstes, égocentriques et autres descendants de Narcisses.

Ne faisant en aucun cas office d'exception, il arrive à Kristopher d'être particulièrement imprégné de ce sombre sentiment. Quoiqu'en étant peu affecté la plupart du temps, il est vrai que, sous l'emprise de la maladie, il en devient d'autant plus méprisant et dédaigneux. Ainsi débuta donc sa relation avec la Grande Prêtresse de la Maison de la Nuit française : sous le signe de la fierté. Cette première rencontre pouvait en effet facilement se confondre en un véritable combat de lions, opposant donc deux êtres fiers et braves dans un affrontement fait de mots assemblés en pics acérées. Deux issues possibles. L'une, sanglante d'abord et soldée par la capitulation d'un des deux valeureux combattants, ou l'autre, plus sage et résultant en la collaboration tacite voire amicale des deux adversaires. Rien n'était certain quant à l'aboutissement des hostilités, surtout que par ce temps encore ensoleillé, Stein n'avait en aucun cas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Aussi, lorsque la directrice entreprit de lui répondre, d'une traite, sans jamais lui laisser le temps de contester quoique ce soit, le vampire sentit un sentiment d'exaspération monter dangereusement en lui. Il n'y avait aucun doutes, les deux collègues partaient d'un très mauvais pied.

-Cela ne me dérange aucunement de marcher ainsi puisque j'y ai été accoutumé lors de mes années de service militaire. Marquant une pause, le jeune vétéran poursuivit sur le même ton froid et monocorde. Je pensais seulement que la Maison était aussi stricte que celle où j'ai étudié. Comme quoi, les temps changent et les moeurs en font de même. Enfin, comme vous dites, trêve de plaisanteries : rendons-nous dans ces fameux lieux... ! J'aimerais voir ce que cet endroit me réserve.

L'homme avait été scrupuleux dans sa réponse, mais se gardait bien d'attaquer immédiatement son adversaire, préférant tester ses réactions fasse aux attaques concernant son établissement. Le combat se ferait certainement en plusieurs manches, de toute façon. Pour l'instant, ni l'un, ni l'autre, ne semblait prêt pour une quelconque collaboration. L'ambiance était tendue, l'air chargé de mauvaises ondes et le mépris que s'inspirait les deux vampires demeurait palpable à des kilomètres à la ronde. Néanmoins, forcé de prendre la directrice comme guide, Kristopher essaya du mieux qu'il le put de contrôler ses impressions vis-à-vis d'elle et, prenant en compte ses derniers mots, jeta un coup d'oeil à son chien pour que celui-ci ramasse le tissus dans sa gueule, tout en se déplaçant furtivement aux cotés de son maitre. Ce dernier, posant un instant son regard sur l'animal, prit alors le temps de le flatter et de lui gratter la tete en signe de reconnaissance.

Loki. Fils de géants, Dieu au coeur de glace et à la jalousie ardente. Beaucoup s'étaient outrés que le vampire, en plus de se balader avec un chien-loup, et non un chat, l'ai ainsi nommé : comme si la divinité scandinave avait de quoi être adorée ! lui avait-on répété. D'autres pensaient même le nom tiré d'une vulgaire bande-dessinée. Quelle erreur... !
Non. Kristopher, d'origines scandinaves, avaient été bercé par les histoire d'Odin et de Freya, de Siegfried ou bien de Jarl. Ils étaient les héros de son enfance et, son chien incarnant la glace même, il avait été logique qu'il le nomme à l'image du Dieu de Jötunheim, du Dieu des Glaces.

Sortant de ses réflexions et reportant son attention sur la jeune femme, le vampire se releva et, tout en pénétrant dans le bâtiment avec sa supérieure, afin de pouvoir le visiter, conclut, finalement.

-Certes, il ne faudrait pas contrarier Nyx.

[HRPG] Bon alors, on fait comment Maintenant ? ^^ Je peux éditer pour faire un résumé des différents lieux et etc avant qu'on arrive aux écuries puis à mon loft, si tu veux, et donc, on transférerait immédiatement le rp aux écuries. Ce sont les deux seuls endroits où je penses qu'il est important qu'on se ''pose'', puisque je ne vois pas ce qu'on pourrait faire dans les autres. Enfin, c'est toi qui vois.
PS : Je suis un grand passionné de mythologie, ne m'attaques pas sur mon domaine xD Sinon, gare à toi ! -->