Tracer sa route... [Nayel]

Je m’appelais Tullyn avant, Tullyn Eyram. J’ai toujours vécue dans une famille heureuse, on peu dire que j’ai une famille géniale. Encore aujourd’hui d’ailleurs. Ma mère, Elsa Moire a toujours été très ouverte, j’ai vécu bercée par les légendes, découvert des endroits merveilleux, le Sahara, l’Amérique, et toute sorte de paysage géniaux. Mon père, Wallas Eyram, a toujours eut un humour spécial, un humour dont j’ai hérité je le crains. Un jour, j’ai appris que j’allais avoir un frère.
Des noms peu courant, unique, immortel. Mes amies ont toujours considérés mon prénom comme étant intéressant et bizarre aussi, mais ça ne me dérangé pas. Je suis ce que je suis, je suis moi. J’aimais ma vie, j’aimais lire, voyager au delà des pages, au-delà du temps. J’ai eut des amies géniales. Nous savions que dans notre ville Blois, ce trouvait une école assez spéciale, mais aucunes d’entre nous n’y avait mis les pieds, c’était une propriété privée. Peu de gens aimaient en parler, généralement beaucoup disait que des monstres y vivaient…
Ma mère m’appris que des vampires y vivaient, des humains autrefois, c’était une histoire longue et compliquée, mais elle me raconta tout de même l’histoire. Je ne fis pas de suite à cette histoire, pour moi chacun avait une place dans ce monde, seul les idiots qui ne comprenaient pas ça n’en avait pas. Je m’aimais passer mon temps à courir dans les champs, grimper sur les troncs dans les bois près de chez moi. Dans mon petit village.
Un soir, alors que je me baladais au clair de lune, dans la clairière dans laquelle j’aimais me promener, je me suis rendue compte que je n’étais pas seule, une branche avait craqué derrière moi. Je me retournais et tombé nez à nez avec la personne la plus belle et étrange que j’avais vu depuis ces quinze ans de vie. Très pale, blafard, d’une beauté surnaturelle, des yeux où j’aurais pu me noyer. Le temps s’était tordu. Le silence avait fait place. Le silence est plus qu’une absence de bruit, surtout quand il prend vie. Cette personne me toucha le milieu du front et le caressa un peu vers la gauche. Produisant des picotements et une violente douleur. A grand peine, je sortis de la clairière, traversais la route, rentré chez moi. M’effondrant sur le paillasson, inconsciente. Ce qui s’est passé après, je le tiens de ma mère. Après avoir vu ma marque, ils prirent mes affaires et me conduirent immédiatement à la Maison de la Nuit où je vis maintenant depuis quelques mois. Mes parents m’ont toujours aimé, encore aujourd’hui alors que j’entame une transformation qui pourrait bien me tuer. Ramina’Grobis, le chat que j’avais avant, me suivie dans cette école et devint le chat qui m’avait choisi…