La tristesse est une épine de rose douloureuse... [Pv Nayel et Maé]

La tristesse est une épine de rose douloureuse...

J'arrivais en courant dans le doirtoir, traversais le couloir recouvert de moquette qui atténuait le bruit de ma course. Je m'arrêtais nette. Chambre numéro 2. La chambre de Nayel et Maé, des 1ères années avec lesquels j'étais très vite devenue amies. Nayel faisait partie de mon cercle et maé était une petite très discrète mais gentille. Je ne pris pas la peine de frapper, l'urgence pouvait faire violence à la politesse. J'ouvris la porte à la vollé, faisant sursauter mes camarades. Autant, j'aurais pu rire en voyant leur chambre, autant cette fois-ci je n'en avais pas le coeur...
Nayel et Maé était très différente. Maé rangeais ça chambre par taille décroissante, livres, affaires scolaires, cadeaux y était passé. Nayel avait une autre méthode de rangement. En réalité, c'était plus simple. Nayel ne re=angeait pas. Un joyeux bordel régnait du côté de Nayel. Je passais outre, l'inspection des chambres n'était pas au programme !

Les filles me dévisagèrent. Je devais avoir une tête épouvantable. Les cheveux emmêlés, la chemise couverte de sang, les genous écorchés et sales. En fait, j'étais pittoyable ! Elles s'approchèrent de moi avec une grande inquiétude. Une inquiétude fondée, au vu des événements qui s'étaient déroulés.
Je m'éffondrais sur le sol, la tête dans les mains.

"On l'a trouvé...elle...elle s'est fait poignardé ! Sanglotais-je.

Bizarrement, l'ambiance dans notre chambre n'était pas à la rigolade. D'habitude riante et - très - bruyante. Ni Maé, ni moi n'étions, pour une raison inconnue, nous n'étions pas humeur à discuter, et encore moins à rigoler. Nous partîmes toute les deux sur notre lit. Maé a lire ses journaux anarchiques, moi dans un bon livre - L'alchimiste, un roman que m'avait offert Lyna. Le livre était génial et me permit de m'évader un peu. A la fin du chapitre, mon esprit revint néanmoins sur Terre, ou, du moins, dans notre chambre. Celle ci était séparer en deux partie distincte involontairement ; une partie rangé - celle de Maé -, et la mienne, en bazar. Le fait que je me soit transformer n'avait rien arrangé... Au centre des deux lieux, se trouvait une petite table basse, qui nous servait à tout. Deux ordinateurs, des tas de livres, des devoirs... traînaient là. Et dans un des coin de la pièce, nous avons déposer une vielle stèle représentant Nyx. Une bougie Verte et une bougie Jaune brillaient couramment devant. C'était notre petit temple. Mon regard fini de parcourir la chambre. Maé était sur son lit. Je la connaissait depuis 6 mois, à peine, mais je m'entendais à merveille avec elle. Dire que nous habitions à peine 30 km avant d'être marquée...
Ma réflexion fut coupé par un claquement de porte. Lyna débarqua et s'effondra sur le sol.
- On l'a trouvé... elle... elle s'est fait poignardé !
Maé l'a regarda ébahie. Mon sang ne fit qu'un tour. Alliahn étais avec nous pendant le dîner...
- Qui ? Roxanne ? réussi-je à prononcer, retenant mes larmes.

Maé me regarda ébahie, Nayel peina à s'exprimer:
- Qui ? Roxanne ?
Apparement, elle avait du mal à retenir ses larmes. Ca n'avait pas d'importance, moi je ne les retenais pas. Je fondais en larme, omme une madelaine. A force de me froter le visage, ma marque avait réapparue et le fond de tein spécial s'était effacé.
Je fixais Nayel dans les yeux. Les mots était douloureux. J'avais beau ouvrir la bouche, ils ne voulaient pas sortir. Aucun, jamais. Pierre Boterro a dit un jour que les mots étaient une force. Cette fois, cette force m'avait quitté. Mais malgré la mort de Roxanne, il fallait avancer. Les mots ne venaient pas mais je pouvais encore bouger, une infime force, la douleur, surement. J'acquiésais et me remis à pleurer.
Je ne pouvais pas parler et la seule chose que j'eus la volonté de faire, ce fut de me jetais dans les bras de Nayel, innondant son t-shirt Babylone Circus. Maé devint livide...

J'étais éffondrée dans les bras de Nayel. Maé vint nous prendre dans ses bras. Cette étreinte réconfortante était ce dont j'avais besoin. Essentielle, pour me calmer, pour partager ma peine. Elle me mettait du baume au coeur, réparant petit à petit le trou qui venait de se creuser. Trou creusé par la perte d'un être cher. J'étais triste, j'avais de la peine, pour Roxanne, pour Nyx qui venait de perdre un enfant mais aussi et plus particulièrent, j'avais peur. J'avais peur parce que si une personne avait tué Roxanne, elle pouvait tué n'importe qui. Alors j'avais peur pour Pierre, pour Nayel, Maé, Alliahn, Loshad, Chuck, Grace et tout les habitants de la Maison de la Nuit. En aucun cas je ne voulais perdre un de mes amis. Les filles m'aidèrent à m'assoir sur le lit de Nayel et attendirent que le flots de mes larmes tarrissent. Mais il fallait qu'elles sortent pour libérer le flots d'émotion qui saturer mon esprit. Doucement mes larmes diminuèrent et je pus respirer plus profondément pour finir de me calmer. Je pus alors raconter ce qu'il 'était passé:

-J'étais partie chercher Roxanne, vous vous souvenez, elle était longue et la patience et moi...Donc je me suis rendu à l'écurie, avec Loshad que j'ai...croi...croisé en chemin. On parlait et d'un seul coup...elle...elle m'a arrêté pour savoir si je sentais une odeur. Ca sentait le sang mais terne, sans vie. Alors je suis entrée en courant dans les box et elle... elle...elle était là, poignardée, a...allongé sur le dos dans une...une flaque de sang... Elle avait un oméga rouge sur le front et Loshad l'a porté à l'infirmerie puis elle m'a demandé de venir vous prévenir...

Voir Roxanne poignardé avait été plus douloureux que voir Elena mourir dans mes bras. C'était horrible et épouvantable...

Quand Lyna s'est assise, la douleur à prit le dessus sur la surprise. J'ai alors pris conscience qu'elle avais surement connue beaucoup plus de malheurs que moi. Disons que je ne connaissais pas sa vie avant de l'avoir comme amie. C'était Alliahn sa confidente et je ne souhaitais pas prendre sa place si elle ne le souhaitait pas. Nous pleurions toutes les trois dans mon lit. Puis Lyna se sentie prête.
- J'étais partie chercher Roxanne, vous vous souvenez, elle était longue et la patience et moi... balbutiat-elle. Donc je me suis rendu à l'écurie, avec Loshad que j'ai...croi...croisé en chemin. On parlait et d'un seul coup...elle...elle m'a arrêté pour savoir si je sentais une odeur. Ça sentait le sang mais terne, sans vie. Alors je suis entrée en courant dans les box et elle... elle...elle était là, poignardée, a...allongé sur le dos dans une...une flaque de sang... Elle avait un oméga rouge sur le front et Loshad l'a porté à l'infirmerie puis elle m'a demandé de venir vous prévenir...
Elle l'avais dit. Roxanne était morte. Il fallait faire notre deuil. Lyna n'arrivais pas à continuer. Maé la prit dans ses bras et je me rapprochas d'elle pour faire de même.

Après avoir tout raconté, les filles me priprent dans leur bras pour me réconforter. J'avais arrêté de parler parce que je ne pouvais pas aller plus loin, parce que je n'avais plus rien à dire. En fait plus j'y pensais et plus je savais que ce n'étais pas vraiment sa mort qui me marqué ainsi, mais la façon dont elle était morte, et aussi la façon dont je l'avais trouvé... Mais il fallait que je pense à autre chose, il fallait que je me calme. Je repensais à cette méthode de méditation qui consistait à ce concentrer sur les batements de son coeur et ne faire plus qu'un avec ce batement.
Je fis alors abstraction de tout, des mes émotions, de la pièce, des filles qui me prenaient dans les bras.
Et je me concentrais, doucement, sur le batement dans ma poitrine. Un batement qui était maintenant régulier, je fermais les yeux.
"Bodum, bodum, bodum..."
Calme et harmonie. Revenir à soit même, une fois, pour repartir ressourcé.
Je rouvris les yeux, j'alllais mieux, je séchais mes larmes et repoussais doucement Nayel et Maé. Je souris piteusement et reprit.
-Loshad demande de ne pas quitter l'enceinte du batiment. Pour des questions de sécurité je suppose, mais je pense que vous n'avez rien n'a craindre, le meurtrier ne reviendra pas...
Je me levais et ouvris la porte.
-Il y a une réunion ce soir au réfectoire, maintenant j'ai besoin d'un thé, je vous laisse. Finis-je et je quittais la pièce...

[Je ne savais pas comment finir alors pour l'instant j'ai mis ça]

- Loshad demande de ne pas quitter l'enceinte du bâtiment. Pour des questions de sécurité je suppose, mais je pense que vous n'avez rien n'a craindre, le meurtrier ne reviendra pas...
Elle se leva et ouvris la porte.
- Il y a une réunion ce soir au réfectoire, maintenant j'ai besoin d'un thé, je vous laisse.
- Pas de problèmes, lui répondis-je, les yeux embrumés, détent-toi un peu. Personne ne peux te le refuser.
Lyna quitta la chambre et je me retrouvât seul avec Nayel. Deux choix s'offraient à nous : Partir pour voir de la vie ou rester à nous morfondre. Nayel semblait tout aussi perdu que moi, moi je voulais être seule.
- Je vais me promener, Cocotte,dis-je tristement.
Elle aquièsat et je parti en direction de la foret de Nyx.