☾Presentation de Will O'Malley Nom et prénom (avant d'être marqué): William Connor O'Malley
Nom et prénom (après avoir été marqué): William "Will" O'Malley
Age: 17 ans
Rangs : Novice de 3eme année
Options choisies: Théâtre - Astronomie
Description physique : Will n'a jamais été un géant, mais cela ne veut pas non plus dire qu'il est haut comme un nain. En réalité, il mesure 1m78, et cela lui convient. Ses muscles, bombés comme ceux d'un jeune homme qui se bouge le train de temps en temps,
lui rend un peu trop les minces efforts qu'il fait pour se maintenir en forme. Son teint, frais et rosé, est parsemé de quelques tâches de rousseur sur ses pommettes et son nez qu'il juge trop large, bien que son relief ne choque personne. Ce qui ressort le plus sur son visage, c'est sans doute sa mâchoire, large et musclée. Et encore qu'il peut devoir tout son charme à ses mirettes. Ses yeux, plissés comme ceux d'un chasseur et brillants d'une lueur perdue dans leur couleur sombre. Teinte encore inconnue, située entre le gris anthracite, le bleu marine et le vert pin, qui lui laisse un regard perçant et sincère, sous ses sourcils foncés et broussailleux. Ces cheveux, trop longs pour être négligés mais trop courts pour être maîtrisés, sont d'un noir absolu. Aucun reflet naturel, rien. Noir. Heureusement qu'il a la chance d'avoir un joli minois, regardez-moi ce sourire Mesdemoiselles, comment ne pas tomber à la renverse quand un jeune garçon aussi séduisant vous en adresse un de tel. Arboré de lèvres fines, et parcouru par deux rangées de dents blanches comme la neige ? Méfiez vous, tout de même, c'est un vampire, à ce qu'on raconte...
Nature de la Marque: N'ayant pas encore achevé sa transformation, seul un croissant de lune vide orne le front de Will. Cependant, il a remarqué quelques démarquations plus foncés de sa peau, sur le dos de ses mains et à l'extérieur de ses coudes. Mais on ne peut pas appeler cela des "marques" ou des "tatouages" pour l'instant, on ne sait pas comment tout cela va évoluer...
Couleur et parfum de votre aura: Bleu nuit, traversé d'un fil gris. quand on s'approche de Will, on sent la même odeur que l'atmosphère du matin frais de printemps. Une odeur de fraîcheur, de rosée sur les fleurs du jardin, la fraîcheur de la nuit qui vient de s'envoler, mêlée à une senteur de fleur d'oranger, sur laquelle aurait soufflé une brise océane.
Description du caractère : Commençons par les défauts, histoire qu'on les connaissent d'entrée de jeu, et de laisser le meilleur pour la fin. Will sombre dans des colères noires exagérées chaque fois qu'il doit défendre son point de vue et se justifier. C'est un gamin frustré, que voulez-vous. Et en plus de cela, il est jaloux. Non pas au niveau matériel, car il n'a jamais manqué de rien, mais plutôt, dans l'autre sens. Il a sans doute peur que ce qu'il apprécie s'éloigne de lui, et qu'il trouve mieux. Et pourtant, il est loin de manquer de confiance en lui. Il n'en n'est pas à se penser indispensable, ou à s'être mis dans la peau du plus grand des sex-symbols, mais il jouit d'une assurance, un peu, maladroite.
Bon, passons aux bons côtés maintenant, car même si ces nerfs doivent se détendre de temps à autres, Will est un gentil garçon. Un très gentil garçon. Sociable, il a le sourire facile, et le coeur sur la main. Malgré le fait qu'il paraisse gentil la première fois, il mettra un certain temps à s'attacher. Il vous donnera peut-être, accidentellement, de faux espoirs, mais vous ne pourrez pas lui en vouloir. Ses yeux vous en dissuaderont, car il peut se montrer très convaincant et persuasif, même quand il entre dans ses crises de fureur, il trouve toujours de bons arguments. Ajoutant à cela le fait qu'il aie toujours la blagounette pour faire sourire, ou la parole qui décoince l'ambiance, et vous connaissez Will. Enfin, presque...
Avatar pris : Josh Hutcherson
Histoire: ” - Aller Cupidon ! Qu’est ce que tu glandes, tu bandes ? ”
Merde. Ça c’est Terrence. C’est un de mes idiots de pote. Obsédé par les filles – et plus si affinités - il se fait des films érotiques dans sa tête depuis qu’on a treize ans, et il imagine que tous les mecs sont comme lui. Un éternel gosse, c’est pas sa faute. Allongé sur le ventre, dans mon lit, accroché à l’oreiller par la salive que j’ai verser pendant la nuit et ébloui par le reflet de la neige sur ma fenêtre, je cherche mon réveil à taton. J’aurais pu assommer Terrence avec, si l’horrible bruit électronique qui devait me réveiller il y a une heure ne m’avait pas détruit les quelques neurones suffisants pour que je trouve la force de me redresser. Tiens, le voilà qu’il monte les escaliers. Il pousse la porte de ma chambre, piétine mon tapis de linge sale en faisant la moue et tire ma couette.
”- Ha, le tombeur en calbut, on avait pas revu la légende depuis longtemps !”
- Ta gueule Terrence.”
- Qu’es’ t’as dit ? ”
- Ta gueule Terrence ! ”
J’enfonce ma tête dans l’oreiller et ma gorge lance une première quinte de toux. Je m’attends à ce que mon cher ami fasse un discours sur la nécessité de ce couvrir suffisamment quand il fait aussi froid que cet hiver là, mais il n’en fait rien, mais il me préfère me parler de Miranda. Rien que ce nom reflète la pouffe que je me coltines depuis trois mois. Je ne l’écoute qu’à moitié, me confier ses fantasmes sur ma copine, pendant que je m’habille pour sortir. Je boucle ma ceinture et enfile mon pull à capuche en disant.
”- Arrête, tu sais que je l’aime pas. Je sais même pas ce que je fais avec elle. Si tu la veux, prends-la. Je la regretterais pas.”
Vu l’expression amusée de Terrence, soit il a pris ça pour une blague, soit il va s’empresser de sauter sur l’occasion. Je soupire sur le sourire qu’il me lance. J’écarte les bras et hausse les sourcils. Qu’est-ce qu’il attends que je lui dise ? Puis finalement, il parle avant moi.
” - Bon viens Cupidon, on va chez moi. Mon frère a loué « World War Four America razed”, on va l’essayer.”
Je le suis hors de chez moi. Tout est blanc dehors, une bonne vingtaine de centimètres recouvrent le sol goudronné du lotissement. Seuls les axes principaux sont dégagés, le reste se transforme en glace, ou en bouillasse grisâtre. Alors que nous traversons une rue, je suis pris de violents vertiges, ma vue se trouble, et je vois des tâches rouges un peu partout dans les congères. Une ombre noire passe sous mes yeux, et puis plus rien. Je me racle la gorge.
”- T’as vu ça ?
- Quoi ?
- Non, rien »
Je mets ces hallucinations sur le compte de la fatigue. Puis nous traversons le pâté de maison sans autre problèmes, rentrons chez Terrence, et nous asseyons sur des poufs inconfortables devant sa console. Nous commençons à jouer, et là, rebelote. Je ne vois plus qu’en noir et blanc pendant quelques secondes, et les images tournent sous mes yeux. De petites bulles rouges éclatent dans mon champ de vision, et des éclaboussures de sang tâchent les yeux. Une forme noire et opaque me passe sous le nez, je ferme les paupières, secoue la tête, rouvre les yeux, et plus rien. Je toussotte un coup, et plus rien.
Mes prochains étourdissement se font plus violents, alors que je rentre chez moi. Cette fois, j’entends une fille crier quand les souillures rouges apparaissent, et je vois un semblant de visage alors que le nuage noir me passe devant. Je sens une pulsion sur mon front, et puis plus rien. Il ne me reste plus que dix minutes à marcher avant de rentrer chez moi, mais toutes ces choses, dans ma tête, me filent la chair de poule. Je décide de courir jusqu’à mon portail. Normalement, je peux sprinter, ou trottiner rapidement jusqu’à mon portail, mais dès que j’y arrive, j’ai l’impression d’avoir couru un marathon. Je tente désespérément de reprendre mon souffle. J’inhale, et j’exhale, mais chaque inspiration me demande un effort supplémentaire. Mon cœur s’emballe dans ma poitrine. S’il continue à s’accélérer de la sorte, il va finir par exploser, je le sens. Je pose ma main dessus et m’adosse à la porte d’entrée. L’air froid de ce mois de janvier me brûle la trachée et les poumons. Je finis par vomir dans le pot où les géraniums de ma mère avait poussé l’été passé. Je n’ai rien mangé de rouge, et pourtant, mon dégluti est écarlate. Une fumée noire s’empare de mes yeux, je suis terrifié. Je crois que j’ai hurlé, mais je n’en suis même pas certain. Puis ce même visage apparaît, c’est le visage de la mort. Il ressemble à un crâne, mais a plutôt la couleur de la chair moisie, et ses orifices sont creux. Il se rapproche de plus en plus de moi, et j’entends la jeune femme crier à nouveau. En écho, le crâne parle, d’une voix grave, venue du fond des enfers, et me baragouine quelque chose que je ne comprend pas. Je tousse à m’en décrocher les poumons, je suis persuadé que ce jour sera le dernier quand..
Je me réveille, quelques minutes, quelques heures, des jours, des mois après, je ne sais pas. Ma mère est assise à côté de moi, sur mon lit, où je suis allongé. J’ai une bouillotte sur le front. Quand j’ouvre les yeux, la lumière m’éblouit, me brule litteralement les rétines. Mon torse se soulève, et je sens mes poumons se rétracter, je n’arrive plus à respirer. Je parviens à crier pour qu’on l’éteigne. Dans la pénombre, je m’adoucis automatiquement et reprends mes esprits tranquillement. Ma mère, la larme à l’œil, se penche sur moi et me caresse la joue en s’efforçant de tirer un sourire.
”- Comment tu te sens, Will ?
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ”
Elle se pince la lèvre inférieure et cherche ma main. Je l’esquive et soulève la bouillotte sur le haut de ma tête. Elle me contre, et cache mon front. Je lis une douleur dans ses yeux, si je ne la connaissais pas, je ne saurais pas qu’elle n’était pas loin de pleurer.
”- Maman, qu’est-ce-qui se passe ?
- Willy, tu..
- Quoi ?
- Tu..
Elle prend une profonde inspiration en mettant une main sur son cœur.
”- Tu vas être un vampire..’
Elle s’effondre sur moi. Moi, je suis sous le choc. Tout ce que je peux faire, c’est rester bouche bée, et tenter de réconforter ma mère en lui caressant le dos. Mais dès que je la touche, elle se redresse.
”- Ça n’a pas de sens, Maman, tu sais que les vampires, c’est que dans les films.
- Non Will, non. Tu le sais toi aussi. Tu vas devoir partir.
- Tu rigoles ? Attends. Quoi ?!
- Ne rends pas les choses plus difficiles Will. Ta valise est prête, le train part dans deux heures.
- Maman ..
- Je suis désolée, mon kiwi..
- Maman !
Je suis estomaqué. Je ne peux rien dire, rien contredire. Je me lève – et non sans peine – et plaque la bouillotte sur ma frange. Je cherche une glace, et la retire. Les contours d’un croissant de lune est dessiné, là, et descend jusqu’entre mes sourcils. Je n’ose pas toucher tant que je suis impressionné. Je regarde cette marque, et les gouttes de sang séché sur mon visage. Je me laisse tomber sur le fauteuil. Et colle mes coudes sur mes genoux, la tête dans les mains, et j’attends. J’attends.
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